http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/12/04/l-industrie-ferroviaire-appelle-l-etat-a-l-aide_4533911_3234.html
C’est un appel en forme de SOS. Craignant la disparition de milliers d’emplois, les industriels du secteur ferroviaire demandent aux pouvoirs publics de leur venir en aide avec des « mesures d’urgence ». Objectif : relancer le marché à court terme, avec des commandes de TGV, de trains régionaux et autres locomotives.
Pour Louis Nègre, président de la Fédération des industries ferroviaires, en effet, « notre système ferroviaire cumule les pertes, un endettement croissant et une consommation effrénée de subventions publiques ».
Lire aussi : La Cour des comptes pointe des dérives dans la gestion du réseau des TGV
La balle est maintenant dans le camp des pouvoirs publics. Interrogé mardi à l’Assemblée nationale, le ministre de l’emploi, François Rebsamen s’est voulu rassurant. Le nombre des postes menacés avancé par les professionnels s’appuie uniquement « sur des commandes fermes déjà signées » et « ne prend pas en compte [les] commandes potentielles », a-t-il souligné.
Il sera donc « amené à évoluer favorablement ». Le gouvernement « veille (…) à ce que des appels d’offres importants qui sont en cours soient passés, que ce soit par la RATP, la SNCF ou la société du Grand Paris », a-t-il ajouté.
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C’est un appel en forme de SOS. Craignant la disparition de milliers d’emplois, les industriels du secteur ferroviaire demandent aux pouvoirs publics de leur venir en aide avec des « mesures d’urgence ». Objectif : relancer le marché à court terme, avec des commandes de TGV, de trains régionaux et autres locomotives.
Tel est le sens des propositions présentées, jeudi 4 décembre, par la Fédération des Industries Ferroviaires, la Fédération des industries mécaniques, Syntec-Ingénierie et le Comité Stratégique de la Filière Ferroviaire, lors d’une conférence de presse commune.
Si rien n’est fait, « le marché national du matériel roulant va s’écrouler dès 2016 » et « pas moins de 10 000 à 15 000 emplois risquent de disparaître », en particulier chez Alstom et Bombardier, affirment les industriels. Cela représenterait plus de la moitié de l’effectif de la branche.
Lire aussi : La filière ferroviaire risque de perdre la moitié de ses effectifs
Pour éviter pareil naufrage, la Fédération des industries ferroviaires avance trois propositions. Elle réclame d’abord « la levée d’options sur les marchés en cours » concernant les trains express régionaux (TER).
Elle demande également des « prises de décision » sur les trains Intercités, que l’Etat tarde à renouveler, malgré leur vétusté.
Enfin, elle souhaite la « mise en œuvre » des nouveaux projets de transports collectifs en site propre, notamment de tramways, qui sont attendus.
Un appel d’offres en ce sens avait été lancé en mai 2013, avec à la clé une enveloppe de 450 millions d’euros. Le résultat devait initialement être annoncé en décembre 2013. Mais, compte tenu des difficultés budgétaires, tout a pris du retard.
Grâce à ces mesures, la profession pourrait « passer le cap des trois années 2016 à 2018 », jugent industriels.
Le modèle économique en question
Au-delà, les fédérations patronales estiment impératif de réformer en profondeur le modèle économique du système ferroviaire.Pour Louis Nègre, président de la Fédération des industries ferroviaires, en effet, « notre système ferroviaire cumule les pertes, un endettement croissant et une consommation effrénée de subventions publiques ».
Lire aussi : La Cour des comptes pointe des dérives dans la gestion du réseau des TGV
La balle est maintenant dans le camp des pouvoirs publics. Interrogé mardi à l’Assemblée nationale, le ministre de l’emploi, François Rebsamen s’est voulu rassurant. Le nombre des postes menacés avancé par les professionnels s’appuie uniquement « sur des commandes fermes déjà signées » et « ne prend pas en compte [les] commandes potentielles », a-t-il souligné.
Il sera donc « amené à évoluer favorablement ». Le gouvernement « veille (…) à ce que des appels d’offres importants qui sont en cours soient passés, que ce soit par la RATP, la SNCF ou la société du Grand Paris », a-t-il ajouté.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/12/04/l-industrie-ferroviaire-appelle-l-etat-a-l-aide_4533911_3234.html#FWClxSEly6JlIeez.99
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