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Humeur : 
http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2014/11/14/eurostar-20-ans-a-toute-vitesse_4523674_1656994.html?xtmc=sncf&xtcr=1
Ce n’était pas gagné d’avance. Quand les premiers trains Eurostar se sont élancés entre Paris et Londres le 14 novembre 1994, personne n’imaginait à quel point ils bouleverseraient les habitudes de transports et même le regard réciproque que se portent les deux capitales. Ce jour-là, Le Monde, salue une « prouesse technologique » mais évoque avec circonspection un « pari commercial » et met en garde contre les « pannes ».
Six mois auparavant, la reine Elisabeth et le président François Mitterrand ont inauguré l’Eurotunnel dans une ambiance de scepticisme généralisé. Aux aléas techniques et financiers s’ajoutent la crainte des attentats de l’IRA et des déraillements, l’hostilité d’une partie des Britanniques et l’indifférence des Français. En rompant l’insularité de la Grande-Bretagne, le tunnel ne va-t-il pas dissoudre son âme ? Les rumeurs les plus folles – comme la propagation de… la rage venue du continent – courent.
Plus de 10 millions de passagers ont été transportés en 2013 (deux fois moins que les prévisions initiales mais trois fois plus qu’en 1995)
Vingt ans plus tard, en dépit d’incidents comme une longue panne à l’hiver 2008, le « pari » est gagné. Le lien ferroviaire entre Paris, Bruxelles et Londres s’est inscrit dans la géographie et les deux allers-retours quotidiens effectués en novembre 1994 sont devenus dix-huit. Le temps de parcours lui, est passé de trois heures à deux heures quinze.
Plus de 10 millions de passagers ont été transportés en 2013
Ce n’était pas gagné d’avance. Quand les premiers trains Eurostar se sont élancés entre Paris et Londres le 14 novembre 1994, personne n’imaginait à quel point ils bouleverseraient les habitudes de transports et même le regard réciproque que se portent les deux capitales. Ce jour-là, Le Monde, salue une « prouesse technologique » mais évoque avec circonspection un « pari commercial » et met en garde contre les « pannes ».
Six mois auparavant, la reine Elisabeth et le président François Mitterrand ont inauguré l’Eurotunnel dans une ambiance de scepticisme généralisé. Aux aléas techniques et financiers s’ajoutent la crainte des attentats de l’IRA et des déraillements, l’hostilité d’une partie des Britanniques et l’indifférence des Français. En rompant l’insularité de la Grande-Bretagne, le tunnel ne va-t-il pas dissoudre son âme ? Les rumeurs les plus folles – comme la propagation de… la rage venue du continent – courent.
Plus de 10 millions de passagers ont été transportés en 2013 (deux fois moins que les prévisions initiales mais trois fois plus qu’en 1995)
Vingt ans plus tard, en dépit d’incidents comme une longue panne à l’hiver 2008, le « pari » est gagné. Le lien ferroviaire entre Paris, Bruxelles et Londres s’est inscrit dans la géographie et les deux allers-retours quotidiens effectués en novembre 1994 sont devenus dix-huit. Le temps de parcours lui, est passé de trois heures à deux heures quinze.
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