http://www.sudouest.fr/2014/10/13/les-usagers-du-ter-au-bord-de-la-crise-de-nerfs-1701901-2780.php
photo dr
Jeudi, 6 h 45. Comme tous les matins, la gare de Langon se remplit de travailleurs, lycéens et étudiants. Ils viennent de tout le Sud-Gironde, en forte croissance démographique depuis plusieurs années. Certains fixent leurs pieds, encore groggy de sommeil. Sous la pluie, ils attendent le train de 7 h 01, parti de Marmande. Censé arriver à 7 h 28 à Bordeaux, ce TER est l'un des plus empruntés de la ligne Agen-Bordeaux, la deuxième d'Aquitaine avec 8 000 voyageurs par jour, dont la fréquentation est en constante augmentation. C'est à Langon, à 45 kilomètres de la capitale girondine, que monte la majorité des passagers. Des phares éclairent la nuit. « Miracle ! Il est à l'heure et on a deux rames. On va peut-être pouvoir s'asseoir ! » lâche une dame, soulagée. La journée commence mieux que la veille. « Mercredi, il a eu près de trente minutes de retard, à cause d'un souci de matériel. Lundi, c'était un problème de personnel. J'ai dû partir en voiture
Trains bondés, retards à répétition, les incidents se multiplient depuis juillet sur la deuxième ligne d’Aquitaine.
À bord du TER, qui prend des allures de métro, à 7 heures du matin. Dès Langon, il est très difficile de trouver une place assise. Depuis septembre, les trains bondés et en retard sont légion. © Photophoto dr
Jeudi, 6 h 45. Comme tous les matins, la gare de Langon se remplit de travailleurs, lycéens et étudiants. Ils viennent de tout le Sud-Gironde, en forte croissance démographique depuis plusieurs années. Certains fixent leurs pieds, encore groggy de sommeil. Sous la pluie, ils attendent le train de 7 h 01, parti de Marmande. Censé arriver à 7 h 28 à Bordeaux, ce TER est l'un des plus empruntés de la ligne Agen-Bordeaux, la deuxième d'Aquitaine avec 8 000 voyageurs par jour, dont la fréquentation est en constante augmentation. C'est à Langon, à 45 kilomètres de la capitale girondine, que monte la majorité des passagers. Des phares éclairent la nuit. « Miracle ! Il est à l'heure et on a deux rames. On va peut-être pouvoir s'asseoir ! » lâche une dame, soulagée. La journée commence mieux que la veille. « Mercredi, il a eu près de trente minutes de retard, à cause d'un souci de matériel. Lundi, c'était un problème de personnel. J'ai dû partir en voiture
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