http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/06/2061490-tue-par-un-arc-electrique-a-la-gare-matabiau.html
S'approcher trop près des caténaires est très risqué./Photo DDM illustration
L'homme retrouvé mort, mercredi, sur les voies SNCF au niveau de la gare Matabiau à Toulouse, aurait succombé à un arc électrique. Il serait grimpé sur un wagon, provoquant le phénomène.
Les circonstances de la mort d'un homme retrouvé inanimé mercredi, en fin de matinée, sur les voies de services de la SNCF au niveau de la gare Matabiau à Toulouse (notre édition d'hier) semblent de plus en plus claires.
Alors qu'une autopsie doit être pratiquée par les médecins aujourd'hui, en fin de matinée, l'hypothèse d'un arc électrique à l'origine de son décès est désormais privilégiée.
Le jeune homme, âgé de 19 ans, serait un sans domicile fixe. Dans la nuit de mardi à mercredi, il serait grimpé sur le toit d'un wagon de train stationné là afin, peut-être, de trouver un endroit où passer la nuit.
Il se serait approché trop près des caténaires (lignes électriques aériennes à fort voltage) et un arc électrique se serait formé de sorte à provoquer des brûlures, un choc et la chute de la victime sur les voies où il a été retrouvé. Il n'y a pas eu de témoin de cet accident.
Un agent de la SNCF, alerté qu'un tagueur pourrait être en train de sévir à cet endroit s'est rendu sur place où il a fait la macabre découverte. Il n'a rien pu faire pour ranimer la victime.
La gare Matabiau est très régulièrement la cible d'«artistes de rue» qui utilisent comme support les biens de la SNCF.
Une activité qui a un coût important pour l'entreprise mais qui comporte également des risques pour ceux qui la pratiquent (lire encadré).
L'arc électrique est l'un des risques encourus à entrer sur le domaine ferroviaire, surtout par temps humide.
Toute intrusion peut coûter 3 750 € d'amende et 6 mois de prison.
S'approcher trop près des caténaires est très risqué./Photo DDM illustration
L'homme retrouvé mort, mercredi, sur les voies SNCF au niveau de la gare Matabiau à Toulouse, aurait succombé à un arc électrique. Il serait grimpé sur un wagon, provoquant le phénomène.
Les circonstances de la mort d'un homme retrouvé inanimé mercredi, en fin de matinée, sur les voies de services de la SNCF au niveau de la gare Matabiau à Toulouse (notre édition d'hier) semblent de plus en plus claires.
Alors qu'une autopsie doit être pratiquée par les médecins aujourd'hui, en fin de matinée, l'hypothèse d'un arc électrique à l'origine de son décès est désormais privilégiée.
Le jeune homme, âgé de 19 ans, serait un sans domicile fixe. Dans la nuit de mardi à mercredi, il serait grimpé sur le toit d'un wagon de train stationné là afin, peut-être, de trouver un endroit où passer la nuit.
Il se serait approché trop près des caténaires (lignes électriques aériennes à fort voltage) et un arc électrique se serait formé de sorte à provoquer des brûlures, un choc et la chute de la victime sur les voies où il a été retrouvé. Il n'y a pas eu de témoin de cet accident.
Un agent de la SNCF, alerté qu'un tagueur pourrait être en train de sévir à cet endroit s'est rendu sur place où il a fait la macabre découverte. Il n'a rien pu faire pour ranimer la victime.
Enquête
Une enquête a été confiée aux services de police qui n'ont retrouvé auprès de la victime aucun matériel ne pouvant laisser penser qu'il avait cherché à taguer un wagon ou des murs exploités par la SNCF.La gare Matabiau est très régulièrement la cible d'«artistes de rue» qui utilisent comme support les biens de la SNCF.
Une activité qui a un coût important pour l'entreprise mais qui comporte également des risques pour ceux qui la pratiquent (lire encadré).
Interdit au public
«Le domaine ferroviaire est strictement interdit au public, rappelait hier la SNCF qui n'a pas souhaité commenter cet accident. Nous réalisons tout au long de l'année des actions de prévention sur les règles de sécurité, notamment la traversée des voies ou les passages à niveau.»L'arc électrique est l'un des risques encourus à entrer sur le domaine ferroviaire, surtout par temps humide.
Toute intrusion peut coûter 3 750 € d'amende et 6 mois de prison.
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