Les usagers des TER girondins estiment que "la qualité du service n'est pas au rendez-vous"

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Le bilan a été fait à partir des résultats des 17 lignes du TER aquitain

Les usagers se plaignent de suppressions inopinées de TER. © Photo
photo archives quentin salinier


Quelques jours après la présentation du bilan de l'année 2014 du trafic des trains régionaux, l'antenne régionale de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (Fnaut) faisait, hier MARDI, le point sur la qualité des déplacements. « Les retours quotidiens des usagers des 17 lignes de TER montrent que la qualité du service n'est pas au rendez-vous, et ce, malgré les investissements massifs de la Région et les mesures prises par le SNCF », résume Christian Broucaret, président de la Fnaut Aquitaine.
« 82 % du parc des trains express régionaux (TER) est neuf ou rénové, des gares ont été modernisées, des pôles d'échanges multimodaux ont été créés. Les efforts ont été payants avec une hausse des voyageurs depuis 2002, pourtant les 35 000 voyageurs quotidiens en semaine ne sont pas satisfaits. La situation était acceptable au premier semestre 2014, mais depuis juillet, le service s'est cassé la figure », poursuit le président.
Dans le viseur de l'association, le retard de livraison des nouvelles rames, la suppression inopinée de trains, des manques de places les vendredis et lundis, des pannes à répétition, des « méthodes d'exploitation datées », etc. « La SNCF gagnerait à analyser ses propres difficultés et à chercher, en concertation avec sa clientèle, des solutions crédibles », espère Philippe Straehli du collectif d'usagers Bordeaux-Mont-de-Marsan.
Parmi elles, une participation des associations à la relecture de la convention Région/SNCF, la pérennisation des comités de ligne, un audit du réseau et des méthodes d'exploitation et une garantie financière voyageurs.
Concernant l'arrivée de la Ligne à grande vitesse (LGV) prévue à l'été 2017, les associations de voyageurs se disent « préoccupées ». « Les liaisons avec Paris sont une chose, mais derrière, il ne faut pas oublier les connexions avec les terres », plaide Jacques Ottavini, de la ligne Nantes-Bordeaux.