http://www.sudouest.fr/2014/11/28/un-non-sans-surprise-au-projet-de-lgv-1750565-2994.php
Les élus communautaires ont joué la carte de la solidarité. © Photo
PHOTO S. v.
La Communauté de communes de Montesquieu s'est réunie mardi, à la Technopole, pour évoquer principalement l'enquête publique concernant le Grand projet pour le Sud-Ouest (GPSO), autrement dit, les lignes à grande vitesse Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse. Signe manifeste de l'intérêt porté à cette enquête, la présence d'un public nombreux dans la salle de réunion.
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Christian Tamarelle, président de la CdC de Montesquieu, a rappelé les oppositions qui se sont exprimées de différentes manières dès les premiers débats publics de 2005-2006, la façon dont RFF traite le dossier et « la nécessité d'avoir aujourd'hui une position forte face à ce projet car tout le territoire sera impacté d'une manière ou d'une autre », ne serait-ce qu'au niveau financier si ce n'est au niveau humain, viticole, forestier, etc.
Maire de Léognan et conseiller général du canton de La Brède, Bernard Fath prend le relais en soulignant « un projet irrationnel quand on connaît le déficit de RFF et de la SNCF ».
Il remarque aussi une parfaite « incongruité dans le projet soumis à l'enquête publique : le débat public initial portait sur les lignes Bordeaux-Toulouse et Bordeaux frontière espagnole. Or, aujourd'hui, on parle de Bordeaux-Dax, ce qui suppose qu'il y aura une deuxième enquête publique pour la suite du projet… et que donc celle qui nous occupe aujourd'hui serait inutile puisque forcément positive ». Et l'élu de conclure : « Ces arguments d'intérêt général sont très importants et le refus doit être catégorique. » Michel Dufranc, maire de La Brède, annonce d'emblée qu'il votera contre le projet, « mais ce que je regrette, ajoute-t-il, c'est que l'on n'ait pas manifesté notre opposition aussi fortement il y a dix ans. La classe politique de la Gironde n'a pas été exemplaire sur ce dossier ! Avec ce projet, le canton serait coupé en deux de manière définitive et il nous faudrait revoir complètement tous nos projets. »
Élu de Léognan, M. Aulanier se rappelle que « notre député (1) avait des couplets très forts en faveur de la LGV. Aujourd'hui, il y a d'autres priorités que le tout TGV », affirme-t-il.
Suzy Vierge
(1) Il s'agissait alors d'Alain Rousset aujourd'hui président de Région et toujours favorable à la LGV.
Les élus communautaires ont joué la carte de la solidarité. © Photo
PHOTO S. v.
La Communauté de communes de Montesquieu s'est réunie mardi, à la Technopole, pour évoquer principalement l'enquête publique concernant le Grand projet pour le Sud-Ouest (GPSO), autrement dit, les lignes à grande vitesse Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse. Signe manifeste de l'intérêt porté à cette enquête, la présence d'un public nombreux dans la salle de réunion.
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Christian Tamarelle, président de la CdC de Montesquieu, a rappelé les oppositions qui se sont exprimées de différentes manières dès les premiers débats publics de 2005-2006, la façon dont RFF traite le dossier et « la nécessité d'avoir aujourd'hui une position forte face à ce projet car tout le territoire sera impacté d'une manière ou d'une autre », ne serait-ce qu'au niveau financier si ce n'est au niveau humain, viticole, forestier, etc.
Maire de Léognan et conseiller général du canton de La Brède, Bernard Fath prend le relais en soulignant « un projet irrationnel quand on connaît le déficit de RFF et de la SNCF ».
Il remarque aussi une parfaite « incongruité dans le projet soumis à l'enquête publique : le débat public initial portait sur les lignes Bordeaux-Toulouse et Bordeaux frontière espagnole. Or, aujourd'hui, on parle de Bordeaux-Dax, ce qui suppose qu'il y aura une deuxième enquête publique pour la suite du projet… et que donc celle qui nous occupe aujourd'hui serait inutile puisque forcément positive ». Et l'élu de conclure : « Ces arguments d'intérêt général sont très importants et le refus doit être catégorique. » Michel Dufranc, maire de La Brède, annonce d'emblée qu'il votera contre le projet, « mais ce que je regrette, ajoute-t-il, c'est que l'on n'ait pas manifesté notre opposition aussi fortement il y a dix ans. La classe politique de la Gironde n'a pas été exemplaire sur ce dossier ! Avec ce projet, le canton serait coupé en deux de manière définitive et il nous faudrait revoir complètement tous nos projets. »
Élu de Léognan, M. Aulanier se rappelle que « notre député (1) avait des couplets très forts en faveur de la LGV. Aujourd'hui, il y a d'autres priorités que le tout TGV », affirme-t-il.
Suzy Vierge
(1) Il s'agissait alors d'Alain Rousset aujourd'hui président de Région et toujours favorable à la LGV.
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