http://www.sudouest.fr/2014/11/27/sncf-les-controleurs-appeles-a-faire-greve-la-semaine-prochaine-1749951-4755.php
illustration Theillet Laurent
La CGT-Cheminots et SUD-Rail appellent les contrôleurs de la SNCF à débrayer du jeudi 4 décembre à 19 heures au dimanche 7 à 7 heures pour réclamer des postes et protester contre la réorganisation des contrôle.
Les deux syndicats, respectivement première et troisième organisations, ont déposé leur préavis lundi. D'ici la semaine prochaine, la CGT-Cheminots demande à la direction "une réelle négociation", après déjà deux réunions qu'elle juge infructueuses. "Nous sommes dans l'attente d'une réunion de conciliation. La direction a les leviers pour répondre aux cheminots", estime son porte-parole Thierry Nier.
Parmi les motifs de grogne, l'emploi. Se défendant "de toute surenchère", la CGT estime qu'il manque au niveau national 436 contrôleurs "pour assurer la charge de travail conformément aux cadres d'organisation définis par la direction elle-même", explique Thierry Nier.
Sur la ligne Paris-Beauvais, où il est expérimenté depuis juillet, il rencontre l'hostilité d'une partie des conducteurs, qui ont exercé de manière répétée leur droit de retrait avec le soutien de tous les syndicats du réseau nord. "Là où c'est déjà en place, notamment sur les lignes régionales en Ile-de-France, personne n'est satisfait", affirme Nathalie Bonnet (Sud-Rail).
Pour son collègue de la CGT-Cheminots, ce mode d'exploitation "ne convient pas sur un certain nombre de lignes". "Conduire un train est un métier. Informer les passagers et accompagner le train en veillant à la sécurité de tous en est un autre".
"Nous considérons que la présence humaine dans les gares et dans les trains a un effet dissuasif", ajoute le porte-parole de la CGT-Cheminots, pour qui la SNCF "cherche à faire des économies pour financer la réforme ferroviaire", qui au 1er janvier réunira la SNCF et Réseau ferré de France, le gestionnaire du réseau.
Le deux syndicats affirment en outre vouloir défendre les déroulements de carrière des contrôleurs, dont le métier est aujourd'hui "en refonte".
Le préavis, déposé lundi par deux syndicats, court du jeudi 4 décembre à 19 heures jusqu'au dimanche 7 décembre à 7 heures
Le préavis de grève déposé par le deuxième et le troisième syndicat est national © Photoillustration Theillet Laurent
La CGT-Cheminots et SUD-Rail appellent les contrôleurs de la SNCF à débrayer du jeudi 4 décembre à 19 heures au dimanche 7 à 7 heures pour réclamer des postes et protester contre la réorganisation des contrôle.
Les deux syndicats, respectivement première et troisième organisations, ont déposé leur préavis lundi. D'ici la semaine prochaine, la CGT-Cheminots demande à la direction "une réelle négociation", après déjà deux réunions qu'elle juge infructueuses. "Nous sommes dans l'attente d'une réunion de conciliation. La direction a les leviers pour répondre aux cheminots", estime son porte-parole Thierry Nier.
Parmi les motifs de grogne, l'emploi. Se défendant "de toute surenchère", la CGT estime qu'il manque au niveau national 436 contrôleurs "pour assurer la charge de travail conformément aux cadres d'organisation définis par la direction elle-même", explique Thierry Nier.
Contre la fin de la présence systématique du contrôleur à bord
Les deux syndicats considèrent également que le mode d'exploitation dit "agent seul", laissant à certaines heures le conducteur seul agent à bord, met à mal la sécurité et bouleverse le métier des contrôleurs. Déjà à l'oeuvre sur près d'un train sur deux en France, selon la SNCF, ce dispositif a mis fin à la présence systématique du contrôleur à bord, au profit de contrôles ciblés par des brigades de plusieurs contrôleurs.Sur la ligne Paris-Beauvais, où il est expérimenté depuis juillet, il rencontre l'hostilité d'une partie des conducteurs, qui ont exercé de manière répétée leur droit de retrait avec le soutien de tous les syndicats du réseau nord. "Là où c'est déjà en place, notamment sur les lignes régionales en Ile-de-France, personne n'est satisfait", affirme Nathalie Bonnet (Sud-Rail).
Pour son collègue de la CGT-Cheminots, ce mode d'exploitation "ne convient pas sur un certain nombre de lignes". "Conduire un train est un métier. Informer les passagers et accompagner le train en veillant à la sécurité de tous en est un autre".
"Nous considérons que la présence humaine dans les gares et dans les trains a un effet dissuasif", ajoute le porte-parole de la CGT-Cheminots, pour qui la SNCF "cherche à faire des économies pour financer la réforme ferroviaire", qui au 1er janvier réunira la SNCF et Réseau ferré de France, le gestionnaire du réseau.
Le deux syndicats affirment en outre vouloir défendre les déroulements de carrière des contrôleurs, dont le métier est aujourd'hui "en refonte".
Lun 25 Avr 2016 - 8:56 par choupi91
» L’Orient-Express fera escale à Bordeaux en juillet
Mer 13 Avr 2016 - 7:36 par choupi91
» Nord: Il se balade dans le TGV Lille-Lyon avec un pistolet à la ceinture
Jeu 7 Avr 2016 - 14:11 par choupi91
» Paris: Et si le train revenait sur la Petite ceinture ?
Lun 4 Avr 2016 - 12:49 par choupi91
» 700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse
Jeu 31 Mar 2016 - 10:18 par choupi91
» SNCF: La modernisation de la ligne Nantes-Bordeaux débutera (enfin) en 2019
Lun 21 Mar 2016 - 15:05 par choupi91
» Essonne : meurtre à la gare de Grigny
Mer 16 Mar 2016 - 15:40 par choupi91
» Un train déraille au Kansas
Lun 14 Mar 2016 - 9:59 par choupi91
» Les cheminots en colère contre Pernaut
Jeu 10 Mar 2016 - 15:33 par choupi91