http://www.sudouest.fr/2014/10/30/lgv-la-charente-defend-ses-arrets-1720202-813.php
Photo archives T. Kluba
Le rapport de la Cour des comptes a mis le feu aux poudres. En service en 2017, la ligne à grande vitesse Sud-Europe Atlantique (LGV-SEA) plomberait les comptes de la SNCF. On parle là d'un déficit structurel de 100 à 200 millions d'euros annuels pour l'exploitation de la ligne. Le rapport n'y va pas par quatre chemins. Il préconise, pour la SNCF, la baisse du nombre de dessertes dans les gares dites intermédiaires…
Tollé immédiat du côté des collectivités locales. Ces dernières ont participé au financement du chantier du siècle. En Charente, le Conseil général a versé 29 millions d'euros pour la construction de la LGV-SEA, Le Grand-Angoulême près de 12 millions d'euros et la Communauté de communes de Cognac, 2,7 millions d'euros. En contrepartie, l'État a assuré aux collectivités, noir sur blanc, un nombre conséquent et une certaine qualité des dessertes dans les gares concernées…
Une menace de réduction des dessertes pèserait-elle sur la future gare d'Angoulême ? À la SNCF, on sait bien que tous les trains qui s'arrêteront dans la Cité des Valois quitteront l'axe principal de la ligne et perdront le bénéfice de la grande vitesse pour entrer en cœur de ville. « Je m'appuie sur la convention de desserte signée avec l'État (1). Cette convention contre rémunération garantit à la Charente le nombre et la qualité des dessertes. Je suis confiant parce que j'ai confiance dans la garantie donnée par l'État. »
(1) La convention prévoit notamment 22 liaisons quotidiennes directes entre Angoulême et Paris (aller-retour). Elles seront réparties de la façon suivante : six liaisons entre 5 et 9 heures, sept liaisons entre 9 et 16 heures, cinq liaisons entre 16 et 19 heures et quatre liaisons après 19 heures.
La tentation est grande pour la SNCF de réduire le nombre d’arrêts dans la future gare LGV d’Angoulême .
Les collectivités ont participé au financement de la LGV Sud-Europe Atlantique. © PhotoPhoto archives T. Kluba
Le rapport de la Cour des comptes a mis le feu aux poudres. En service en 2017, la ligne à grande vitesse Sud-Europe Atlantique (LGV-SEA) plomberait les comptes de la SNCF. On parle là d'un déficit structurel de 100 à 200 millions d'euros annuels pour l'exploitation de la ligne. Le rapport n'y va pas par quatre chemins. Il préconise, pour la SNCF, la baisse du nombre de dessertes dans les gares dites intermédiaires…
Tollé immédiat du côté des collectivités locales. Ces dernières ont participé au financement du chantier du siècle. En Charente, le Conseil général a versé 29 millions d'euros pour la construction de la LGV-SEA, Le Grand-Angoulême près de 12 millions d'euros et la Communauté de communes de Cognac, 2,7 millions d'euros. En contrepartie, l'État a assuré aux collectivités, noir sur blanc, un nombre conséquent et une certaine qualité des dessertes dans les gares concernées…
Le président du Grand-Angoulême a senti le coup venir. Début août, il rencontrait la préfète de Région, Élisabeth Borne, et lui demandait de réunir une instance qui n'était encore jamais sortie du bois : le comité de suivi de la LGV Sud-Europe Atlantique.« Je m'étonne du peu de chiffres dans le rapport de la Cour des comptes, un peu comme s'il préparait le terrain à la SNCF », pose Jean-François Dauré en préambule.
La garantie de l'État
« Je souhaite évoquer l'avancement du chantier sur le territoire du Grand-Angoulême puisque Coséa a fait un certain nombre de promesses en matière d'aménagements divers (protections phoniques, etc.) à La Couronne, Nersac, Fléac ou Linars », précise Jean-François Dauré qui a également demandé audience à la ministre de l'Écologie Ségolène Royal et au secrétaire d'État chargé des transports, Alain Vidalies. « Je veux aussi mettre sur la table le sujet des dessertes. Nous seront très vigilants sur ce point. Je pense que tous les contributeurs le seront. »Une menace de réduction des dessertes pèserait-elle sur la future gare d'Angoulême ? À la SNCF, on sait bien que tous les trains qui s'arrêteront dans la Cité des Valois quitteront l'axe principal de la ligne et perdront le bénéfice de la grande vitesse pour entrer en cœur de ville. « Je m'appuie sur la convention de desserte signée avec l'État (1). Cette convention contre rémunération garantit à la Charente le nombre et la qualité des dessertes. Je suis confiant parce que j'ai confiance dans la garantie donnée par l'État. »
Jean-François Dauré place également sa confiance dans le positionnement de la gare d'Angoulême. « Elle sera la gare de tous les Charentais, jusqu'à Royan puisque de lourds investissements sont prévus sur la ligne Angoulême-Saintes-Royan. Elle sera la gare des Périgourdins et irradiera jusqu'en Haute-Vienne. Son potentiel d'attraction couvre un territoire de près de 600 000 habitants. » Des clients que la SNCF doit chercher à séduire…Un territoire de près de 600 000 habitants
(1) La convention prévoit notamment 22 liaisons quotidiennes directes entre Angoulême et Paris (aller-retour). Elles seront réparties de la façon suivante : six liaisons entre 5 et 9 heures, sept liaisons entre 9 et 16 heures, cinq liaisons entre 16 et 19 heures et quatre liaisons après 19 heures.
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