http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/rennes-technicentre-sncf-passe-xviiie-au-xxiie-20-11-2014-171738#.VG4ITAD6RVk.twitter
Actuellement situé rue Pierre-Martin à Rennes, le technicentre de la SNCF va bientôt déménager zone de Mi-Voie à Saint-Jacques-de-la-Lande. Une véritable révolution à plusieurs titres.
« Là, ça sera l'atelier principal, où prendront place des machines outils numériques de dernière génération », explique Jean-Paul Gomaris, le patron du technicentre de Rennes. L'homme se trouve dans un immense espace de plusieurs centaines de mètres carrés en cours d'achèvement. Des techniciens sont en train d'installer d'imposants câbles électriques pendant que d'autres, dans les étages, s'occupent du revêtement au sol.
« On va directement passer du XVIIIe siècle au XXIIe siècle », s'enthousiasme Jean-Paul Gomaris. En effet, début 2015, le technicentre va quitter ses (très) vieux locaux de la rue Pierre-Martin, près de la gare SNCF, pour un bâtiment ultramoderne situé zone de Mi-Voie à Saint-Jacques-de-la-Lande. Un investissement de 25 millions d'euros, financés par la SNCF, et qui doit permettre au technicentre de devenir un outil très compétitif avec près de 500 emplois à la clé. L'aboutissement de quatre ans de travail et d'une sacrée ambition portée par Jean-Paul Gomaris, rentré à la SNCF à l'âge de 15 ans en tant qu'apprenti.
Reste que le marché, au fil des décennies a fortement évolué. « Tandis que la rénovation des voitures baissait, la réparation des pièces et l'ingénierie augmentaient, confirme le directeur. Nous sommes passés de la capacité à réparer 1 200 références à nos débuts à 2 800 aujourd'hui. » Des freins mais aussi des composants hydrauliques, électriques, de l'électromécanique... Puis la rénovation des wagons a été arrêtée
LIRE AUSSI :
+ Rennes : La première pierre du futur technicentre de la SNCF
+ Les ateliers SNCF du Mans tournent la page
Mais les vieux locaux du technicentre s'avèrent de moins en moins adaptés à cette évolution technologique. « 30 bâtiments sur 7 ha et demi, avec des pièces devant parfois parcourir des distances de plus de 800 m. » Une véritable perte d'énergie et un frein à la compétitivité. « C'est à ce moment que nous avons envisagé de construire un nouveau technicentre, explique Didier Martin, chef du projet. Un nouveau bâtiment, et c'est une véritable révolution pour les cheminots, dénué de rails ! » Les pièces à réparer étant acheminées par camion de toute la France mais aussi d'Europe.
« Dans ce nouveau technicentre, tout a été optimisé pour continuer à être très performant dans notre activité. » Les salariés n'ont pas été oubliés avec des locaux spacieux, éclairés, ainsi que des espaces verts. « Nous avons vraiment hâte d'y être. »
Actuellement situé rue Pierre-Martin à Rennes, le technicentre de la SNCF va bientôt déménager zone de Mi-Voie à Saint-Jacques-de-la-Lande. Une véritable révolution à plusieurs titres.
« Là, ça sera l'atelier principal, où prendront place des machines outils numériques de dernière génération », explique Jean-Paul Gomaris, le patron du technicentre de Rennes. L'homme se trouve dans un immense espace de plusieurs centaines de mètres carrés en cours d'achèvement. Des techniciens sont en train d'installer d'imposants câbles électriques pendant que d'autres, dans les étages, s'occupent du revêtement au sol.
« On va directement passer du XVIIIe siècle au XXIIe siècle », s'enthousiasme Jean-Paul Gomaris. En effet, début 2015, le technicentre va quitter ses (très) vieux locaux de la rue Pierre-Martin, près de la gare SNCF, pour un bâtiment ultramoderne situé zone de Mi-Voie à Saint-Jacques-de-la-Lande. Un investissement de 25 millions d'euros, financés par la SNCF, et qui doit permettre au technicentre de devenir un outil très compétitif avec près de 500 emplois à la clé. L'aboutissement de quatre ans de travail et d'une sacrée ambition portée par Jean-Paul Gomaris, rentré à la SNCF à l'âge de 15 ans en tant qu'apprenti.
Les pros des pièces réparables
« À l'origine, la mission principale du technicentre était la rénovation des wagons, notamment ceux du Transilien », explique le directeur. Les trains, arrivés alors par rail, étaient entièrement remis à neuf pour une nouvelle période de service. « Nous faisions également ce que nous appelons du PRM, pour pièces réparables du matériel. Par exemple, pour les freins, c'est plus intéressant de les réparer que d'en acheter des nouveaux. » Dernier volet : l'ingénierie. « Établir des règles de maintenance, des process pour réparer les pièces... » Une vraie compétence quasi unique en France.Reste que le marché, au fil des décennies a fortement évolué. « Tandis que la rénovation des voitures baissait, la réparation des pièces et l'ingénierie augmentaient, confirme le directeur. Nous sommes passés de la capacité à réparer 1 200 références à nos débuts à 2 800 aujourd'hui. » Des freins mais aussi des composants hydrauliques, électriques, de l'électromécanique... Puis la rénovation des wagons a été arrêtée
LIRE AUSSI :
+ Rennes : La première pierre du futur technicentre de la SNCF
+ Les ateliers SNCF du Mans tournent la page
Mais les vieux locaux du technicentre s'avèrent de moins en moins adaptés à cette évolution technologique. « 30 bâtiments sur 7 ha et demi, avec des pièces devant parfois parcourir des distances de plus de 800 m. » Une véritable perte d'énergie et un frein à la compétitivité. « C'est à ce moment que nous avons envisagé de construire un nouveau technicentre, explique Didier Martin, chef du projet. Un nouveau bâtiment, et c'est une véritable révolution pour les cheminots, dénué de rails ! » Les pièces à réparer étant acheminées par camion de toute la France mais aussi d'Europe.
« Dans ce nouveau technicentre, tout a été optimisé pour continuer à être très performant dans notre activité. » Les salariés n'ont pas été oubliés avec des locaux spacieux, éclairés, ainsi que des espaces verts. « Nous avons vraiment hâte d'y être. »
Lun 25 Avr 2016 - 8:56 par choupi91
» L’Orient-Express fera escale à Bordeaux en juillet
Mer 13 Avr 2016 - 7:36 par choupi91
» Nord: Il se balade dans le TGV Lille-Lyon avec un pistolet à la ceinture
Jeu 7 Avr 2016 - 14:11 par choupi91
» Paris: Et si le train revenait sur la Petite ceinture ?
Lun 4 Avr 2016 - 12:49 par choupi91
» 700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse
Jeu 31 Mar 2016 - 10:18 par choupi91
» SNCF: La modernisation de la ligne Nantes-Bordeaux débutera (enfin) en 2019
Lun 21 Mar 2016 - 15:05 par choupi91
» Essonne : meurtre à la gare de Grigny
Mer 16 Mar 2016 - 15:40 par choupi91
» Un train déraille au Kansas
Lun 14 Mar 2016 - 9:59 par choupi91
» Les cheminots en colère contre Pernaut
Jeu 10 Mar 2016 - 15:33 par choupi91