http://www.charentelibre.fr/2015/02/06/une-manifestation-ce-midi-et-des-versements-bloques,1938925.php
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Mise à jour 13h45
Les élus se sont exprimés à tour de rôle pour demander à la SNCF de respecter ses engagements en termes de dessertes pour la ville d'Angoulême -Poitiers est également concernée. Jean-François Dauré, président du GrandAngoulême a insisté sur le fait qu'il s'agissait "d'une première manifestation". Ils continueront tant qu'ils n'obtiendront pas "le respect de la parole donnée", a-t-il dit, à savoir "les dessertes et la qualité des dessertes", comme promis par RFF dans une convention en 2011. Pour les élus, la LGV ne doit pas seulement desservir les grandes métropoles mais aussi les territoires intermédiaires.
Jean-François Macaire s'est voulu optimiste, soulignant que les "choses ne sont pas figées". "C'est facile, il suffit qu'il y ait 4 ou 5 trains par jour qui s'arrêtent à Angoulême".
Mise à jour 12h45
Jean-François Dauré avait annoncé une opération "coup de poing". Il espérait bloquer les voies. Finalement, la manifestation des élus charentais devant la gare d'Angoulême a fait pshiiitt. Bloqués par un cordon d'une vingtaine de policiers, la cinquantaine d'élus est restée sur le parvis.
Le président de l'agglo, le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont, celui de Cognac Michel Gourinchas, le président de région Jean-François Macaire et celui du département Michel Boutant ont pris la parole chacun leur tour. Le slogan: "45 millions pour regarder les trains passer".
A 12h45, les manifestants se sont tranquillement dispersés.
Mise à jour à 12h
Une cinquantaine d’élus sont actuellement devant le parvis de la gare d’Angoulême pour faire pression sur la SNCF pour maintenir les dessertes d’Angoulême dans le cadre de la LGV. Jean-François Macaire, président de la région, est présent.
Manifestation ce midi et des versements bloqués
Entre les élus charentais et la SNCF, c’est la guerre du rail. Jean-François Dauré, président de GrandAngoulême, a appelé hier en préambule au conseil d’agglomération à une "opération coup de poing" ce midi en gare d’Angoulême. Pourquoi? Parce que c’est une diminution "de 30%" des arrêts du TGV en gare d’Angoulême qui se profile à partir de 2017 une fois la ligne à grande vitesse (LGV) en service, selon Jean-François Dauré.
Celui-ci a également annoncé que la pétition lancée par GrandAngoulême pour demander à la SNCF le respect de ses engagements avait rassemblé plus de 2 000 signatures en trente-six heures. Les collectivités locales avaient pourtant signé en 2011 une convention avec l’état et Réseau ferré de France (RFF).
Elle précisait "de maintenir un haut niveau de qualité pour la desserte des gares". Visiblement, le contrat ne semble pas parti pour être tenu. Alors, c’est la guerre. Les élus ont choisi leurs armes. Opération coup de poing aujourd’hui, à laquelle Michel Gourinchas et les élus de GrandCognac se joindront. Mais aussi et surtout suspension des versements à RFF.
Aujourd’hui, le président du conseil général, Michel Boutant, va demander aux conseillers généraux réunis en commission permanente de le soutenir dans sa décision de ne pas verser les 10 millions d’euros qu’attend RFF. Le vote ne devrait pas poser de problème: les élus d’opposition avaient déjà demandé à Michel Boutant de monter au créneau.
Auparavant, GrandAngoulême et GrandCognac avaient également annoncé la suspension de leurs versements: 2 millions pour l’agglomération angoumoisine, 890 000 euros pour celle de Cognac. Cela fait au total 12,89 millions d’euros qui pourraient manquer dans les caisses de RFF, à qui les collectivités locales charentaises ont déjà versé 32,11 millions dans le cadre du dossier LGV.
PHOTO/(Phil Messelet)
Les élus sont devant la gare PHOTO/(L. Simon)
Jean François Dauré PHOTO/(L. Simon)
PHOTO/(Phil Messelet)
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Mise à jour 13h45
Les élus se sont exprimés à tour de rôle pour demander à la SNCF de respecter ses engagements en termes de dessertes pour la ville d'Angoulême -Poitiers est également concernée. Jean-François Dauré, président du GrandAngoulême a insisté sur le fait qu'il s'agissait "d'une première manifestation". Ils continueront tant qu'ils n'obtiendront pas "le respect de la parole donnée", a-t-il dit, à savoir "les dessertes et la qualité des dessertes", comme promis par RFF dans une convention en 2011. Pour les élus, la LGV ne doit pas seulement desservir les grandes métropoles mais aussi les territoires intermédiaires.
Jean-François Macaire s'est voulu optimiste, soulignant que les "choses ne sont pas figées". "C'est facile, il suffit qu'il y ait 4 ou 5 trains par jour qui s'arrêtent à Angoulême".
Mise à jour 12h45
Jean-François Dauré avait annoncé une opération "coup de poing". Il espérait bloquer les voies. Finalement, la manifestation des élus charentais devant la gare d'Angoulême a fait pshiiitt. Bloqués par un cordon d'une vingtaine de policiers, la cinquantaine d'élus est restée sur le parvis.
Le président de l'agglo, le maire d'Angoulême Xavier Bonnefont, celui de Cognac Michel Gourinchas, le président de région Jean-François Macaire et celui du département Michel Boutant ont pris la parole chacun leur tour. Le slogan: "45 millions pour regarder les trains passer".
A 12h45, les manifestants se sont tranquillement dispersés.
Mise à jour à 12h
Une cinquantaine d’élus sont actuellement devant le parvis de la gare d’Angoulême pour faire pression sur la SNCF pour maintenir les dessertes d’Angoulême dans le cadre de la LGV. Jean-François Macaire, président de la région, est présent.
Manifestation ce midi et des versements bloqués
Entre les élus charentais et la SNCF, c’est la guerre du rail. Jean-François Dauré, président de GrandAngoulême, a appelé hier en préambule au conseil d’agglomération à une "opération coup de poing" ce midi en gare d’Angoulême. Pourquoi? Parce que c’est une diminution "de 30%" des arrêts du TGV en gare d’Angoulême qui se profile à partir de 2017 une fois la ligne à grande vitesse (LGV) en service, selon Jean-François Dauré.
Celui-ci a également annoncé que la pétition lancée par GrandAngoulême pour demander à la SNCF le respect de ses engagements avait rassemblé plus de 2 000 signatures en trente-six heures. Les collectivités locales avaient pourtant signé en 2011 une convention avec l’état et Réseau ferré de France (RFF).
Elle précisait "de maintenir un haut niveau de qualité pour la desserte des gares". Visiblement, le contrat ne semble pas parti pour être tenu. Alors, c’est la guerre. Les élus ont choisi leurs armes. Opération coup de poing aujourd’hui, à laquelle Michel Gourinchas et les élus de GrandCognac se joindront. Mais aussi et surtout suspension des versements à RFF.
Aujourd’hui, le président du conseil général, Michel Boutant, va demander aux conseillers généraux réunis en commission permanente de le soutenir dans sa décision de ne pas verser les 10 millions d’euros qu’attend RFF. Le vote ne devrait pas poser de problème: les élus d’opposition avaient déjà demandé à Michel Boutant de monter au créneau.
Auparavant, GrandAngoulême et GrandCognac avaient également annoncé la suspension de leurs versements: 2 millions pour l’agglomération angoumoisine, 890 000 euros pour celle de Cognac. Cela fait au total 12,89 millions d’euros qui pourraient manquer dans les caisses de RFF, à qui les collectivités locales charentaises ont déjà versé 32,11 millions dans le cadre du dossier LGV.
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