Le train siffle toujours, même au premier de l’An

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Même les jours fériés, les quais de la gare ne restent jamais seuls. Les agents de circulation veillent. Hier, une dizaine de trains ont circulé, soit autant de coups de sifflet.

Jeudi matin, Florian Caliot regarde partir le train de 10 h 44 sur le quai de la gare. © Photo
Photo A. L.


Le premier jour de l'année, tout n'est pas à l'arrêt, et surtout pas les trains. Le 1er janvier, tout le monde ne fait pas la grasse matinée, et surtout pas Florian Caliot. Car Florian Caliot, jeune trentenaire, est agent de circulation à la SNCF. À Lesparre, il occupe les fonctions de celui qu'on appelait encore il n'y a pas si longtemps le chef de gare.
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« Au moins une personne »

L'emploi a évolué avec le temps et les techniques, mais, à la base, son but essentiel reste le même, la circulation des trains et la sécurité des voyageurs. S'est ajoutée la gestion de la vente des billets de train. Florian Caliot explique les raisons de sa présence dans la gare SNCF le jour de l'An : « S'il n'y a personne, il n'y a pas de train qui roule. Il faut au moins une personne dans chaque gare, et ceci 365 jours par an. »
Le travail de Florian Caliot consiste donc à gérer la circulation des trains - il y en aura une dizaine dans la journée -, notamment à donner les signaux de départ et à s'assurer de la sécurité des usagers sur le quai de la gare lorsque les wagons sont à l'arrêt et jusqu'à leur redémarrage.
À l'arrivée du train de Bordeaux à 10 h 44, le quai ne déborde pas de voyageurs en ce début d'année mais, selon Florian Caliot, c'est le rythme normal et habituel d'un jour férié, et il devrait y avoir davantage de monde plus tard dans la matinée ou dans l'après-midi. Pour lui, travailler le 1er janvier ne présente pas de difficulté : « J'ai l'habitude de travailler les dimanches et jours fériés, ça ne me pose pas de problème. » Avant d'ajouter : « Dans les petites gares comme celle de Lesparre, j'ai plusieurs fonctions, et, si je ne suis pas là, rien ne marche. »