http://www.ouest-france.fr/insolite-des-chevres-tondeuses-entretiennent-la-voie-ferree-quimper-2783457
« Elles mangent tout ! Elles déterrent même les racines des ronces », s'extasie Fabrice Marishi, propriétaire des chèvres et chef de l'entreprise Altitude Corde Service, travaux d'accès difficile, dont le siège social est à Villenauxe-la-Grande, dans le département de l'Aube. Son entreprise a aussi une antenne à Pontivy et c'est elle qui a répondu à un appel d'offres de Réseau ferré de France (RFF).
De type alpine, « ces douze chèvres demandent très peu d'entretien et sont habilitées à travailler dans des zones escarpées », décrit Fabrice Marishi. Un berger, Cédric Mercier, passe les voir tous les jours, pour les alimenter en eau et regarder leur état de santé. « Mais c'est tout, il n'y a rien d'autre à faire ! », se félicite le chef d'entreprise.
Une chèvre peut brouter entre 30 à 50 m2 par jour. « Quand il fait trop chaud, elles mangent moins », précise Fabrice Marishi. Même si c'est plus lent qu'un homme, les chèvres, « c'est plus écologique », assure-t-il. Aucune machine ou pesticide ne sont utilisés. Et aucun déchet vert n'est à jeter, puisque les chèvres tondeuses ont tout ingurgité ! « Elles sont aussi moins bruyantes que les hommes avec leurs machines », ajoute Yvan Martin.
Les débroussailleuses à quatre pattes sont également d'agréables voisines pour les riverains de la voie ferrée. « Les familles aiment bien venir les voir, cela fait un peu d'animation dans le quartier », fait remarquer, en souriant, Fabrice Marishi. Les chèvres ne travaillent que pendant la belle saison, de mai à octobre. Cet hiver, elles iront se reposer à Pontivy, bien au chaud...
- Une douzaine de chèvres broutent les abords de l'ancienne voie ferrée Quimper - Pont-l'Abbé. | Ouest-France
Une douzaine de caprins débroussaillent l'ancienne voie ferrée entre Quimper et Pont-l'Abbé. Elles broutent, se régalent et laissent un terrain vierge...
Dans un parc d'environ deux hectares, encerclé par des grillages, une douzaine de chèvres broutent sur l'ancienne voie ferrée entre Pont-l'Abbé et Quimper, juste derrière le Cinéville. Il n'y a rien qui les retienne. Sur un arbre, il reste encore quelques feuilles, mais seulement celles que les biquettes ne peuvent plus atteindre. Elles mangent tout ce qu'elles peuvent, limitées uniquement par la hauteur de leurs pattes et les grillages.« Elles mangent tout ! Elles déterrent même les racines des ronces », s'extasie Fabrice Marishi, propriétaire des chèvres et chef de l'entreprise Altitude Corde Service, travaux d'accès difficile, dont le siège social est à Villenauxe-la-Grande, dans le département de l'Aube. Son entreprise a aussi une antenne à Pontivy et c'est elle qui a répondu à un appel d'offres de Réseau ferré de France (RFF).
Tondeuses écolos
« C'est le procédé le moins nocif pour l'environnement sur les lignes qui ne servent plus », assure Yvan Martin, responsable du service commercial et gestion à la direction régionale Bretagne Pays de la Loire de RFF. Pour RFF, utiliser des chèvres afin d'entretenir les anciennes voies ferrées, c'est nouveau. « À l'heure actuelle, il n'y en a qu'en Bretagne et en Rhône-Alpes, mais nous allons étendre le dispositif », assure Yvan Martin.De type alpine, « ces douze chèvres demandent très peu d'entretien et sont habilitées à travailler dans des zones escarpées », décrit Fabrice Marishi. Un berger, Cédric Mercier, passe les voir tous les jours, pour les alimenter en eau et regarder leur état de santé. « Mais c'est tout, il n'y a rien d'autre à faire ! », se félicite le chef d'entreprise.
Cet hiver, repos à Pontivy
Ces douze chèvres avaient d'abord un contrat avec RFF sur la voie du port à Lorient, de mai à fin juillet. Elles sont arrivées à la mi-août à Quimper et elles vont rester jusqu'à la fin du mois de septembre environ, selon leur appétit.Une chèvre peut brouter entre 30 à 50 m2 par jour. « Quand il fait trop chaud, elles mangent moins », précise Fabrice Marishi. Même si c'est plus lent qu'un homme, les chèvres, « c'est plus écologique », assure-t-il. Aucune machine ou pesticide ne sont utilisés. Et aucun déchet vert n'est à jeter, puisque les chèvres tondeuses ont tout ingurgité ! « Elles sont aussi moins bruyantes que les hommes avec leurs machines », ajoute Yvan Martin.
Les débroussailleuses à quatre pattes sont également d'agréables voisines pour les riverains de la voie ferrée. « Les familles aiment bien venir les voir, cela fait un peu d'animation dans le quartier », fait remarquer, en souriant, Fabrice Marishi. Les chèvres ne travaillent que pendant la belle saison, de mai à octobre. Cet hiver, elles iront se reposer à Pontivy, bien au chaud...
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