http://www.sudouest.fr/2014/10/26/augmentation-des-prix-durcissement-des-conditions-d-echange-les-plans-de-la-sncf-1716568-705.php
AFP - PATRICK VALASSERIS
Cinq ans : c'est la courte période qu'il aura fallu à la rentabilité du TGV pour s'effondrer. En 2008, la marge opérationnelle de l'activité était de 28%. En 2013, elle avait fondu comme neige au soleil en atteignant un timide 12%. Une chute vertigineuse qui inquiète la SNCF au plus haut point, épinglée sur ce point par un rapport de la cour des comptes jeudi dernier.
Pour restaurer sa marge, l'entreprise française envisage donc trois pistes, selon un document interne que s'est procuré le site d'information Economie Matin. Des idées qui risquent fort de ne pas être du goût des voyageurs.
C'est la première cible des mesures envisagées par la SNCF. Les billets en tarif Pro Première pourraient ainsi augmenter de 12 euros et ce, quelle que soit la distance à parcourir. Les tarifs des billets Pro Fréquence pourraient, quant à eux, augmenter de 6 euros sur les principales lignes à grande vitesse (de Paris vers Lyon, Marseille, Strasbourg, Lille, et Bordeaux). La mesure permettrait d'engranger un gain net de 10 millions d'euros par an.
Cette fois, le document vise explicitement les clients "standard". Et la mesure ne passera sans doute pas inaperçue si la SNCF décidait de la mettre en application. En clair, le remboursement des billets deviendrait impossible 7 jours avant le départ. L'échange coûterait aux usagers 15 euros à J-7 et deviendrait lui aussi impossible à J-1. Autre scénario envisagé : l'échange de billet coûterait 30 euros de 1 à 7 jours avant le départ. La SNCF pourrait récolter par cette mesure 25 millions supplémentaires tous les ans. Economie sur la restauration à bord
Dernière piste envisagée qui permettrait à la SNCF d'économiser environ 12 millions d'euros par an : la suppression du service de restauration sur les 39 000 courses de moins de 3 heures, hors week-end et Paris-Lyon. Le sujet a été régulièrement évoqué au sein de la SNCF mais toujours repoussé jusqu'ici.
La direction de la SNCF n'a pas donné plus de précisions. Les mesures s'accumuleront-elles ? S'excluront-elles l'une l'autre? " Ce ne sont que des hypothèses qui sont loin d'être validée", a-t-elle donné comme simple indication. En attendant, pas de doute que ces pistes vont faire hurler les clients.
Pour restaurer la rentabilité du TGV, la SNCF envisage trois pistes qui mettent sérieusement les voyageurs à contribution
Les augmentations de tarif envisagées visent particulièrement les billets Première classe. © PhotoAFP - PATRICK VALASSERIS
Cinq ans : c'est la courte période qu'il aura fallu à la rentabilité du TGV pour s'effondrer. En 2008, la marge opérationnelle de l'activité était de 28%. En 2013, elle avait fondu comme neige au soleil en atteignant un timide 12%. Une chute vertigineuse qui inquiète la SNCF au plus haut point, épinglée sur ce point par un rapport de la cour des comptes jeudi dernier.
Pour restaurer sa marge, l'entreprise française envisage donc trois pistes, selon un document interne que s'est procuré le site d'information Economie Matin. Des idées qui risquent fort de ne pas être du goût des voyageurs.
- Augmentation des prix en Première classe
C'est la première cible des mesures envisagées par la SNCF. Les billets en tarif Pro Première pourraient ainsi augmenter de 12 euros et ce, quelle que soit la distance à parcourir. Les tarifs des billets Pro Fréquence pourraient, quant à eux, augmenter de 6 euros sur les principales lignes à grande vitesse (de Paris vers Lyon, Marseille, Strasbourg, Lille, et Bordeaux). La mesure permettrait d'engranger un gain net de 10 millions d'euros par an.
- Durcissement des conditions d'échange et de remboursement
Cette fois, le document vise explicitement les clients "standard". Et la mesure ne passera sans doute pas inaperçue si la SNCF décidait de la mettre en application. En clair, le remboursement des billets deviendrait impossible 7 jours avant le départ. L'échange coûterait aux usagers 15 euros à J-7 et deviendrait lui aussi impossible à J-1. Autre scénario envisagé : l'échange de billet coûterait 30 euros de 1 à 7 jours avant le départ. La SNCF pourrait récolter par cette mesure 25 millions supplémentaires tous les ans. Economie sur la restauration à bord
Dernière piste envisagée qui permettrait à la SNCF d'économiser environ 12 millions d'euros par an : la suppression du service de restauration sur les 39 000 courses de moins de 3 heures, hors week-end et Paris-Lyon. Le sujet a été régulièrement évoqué au sein de la SNCF mais toujours repoussé jusqu'ici.
La direction de la SNCF n'a pas donné plus de précisions. Les mesures s'accumuleront-elles ? S'excluront-elles l'une l'autre? " Ce ne sont que des hypothèses qui sont loin d'être validée", a-t-elle donné comme simple indication. En attendant, pas de doute que ces pistes vont faire hurler les clients.
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