http://www.metronews.fr/nice-cannes/tgv-nice-paris-bloque-a-marseille-les-raisons-de-la-galere/mnil!c5hOwx3x6ueY/
Environ 500 passagers sur les 620 au départ ont dormi dans une rame de TGV à Marseille (photo illustration) Photo : AFP
15 heures pour faire Nice – Paris et une nuit à Marseille… À tenter de dormir assis dans un TGV ! Les passagers du train à grande vitesse, partis ce jeudi à 17 h 34 de la baie des Anges, se souviendront longtemps de leur périple qui s’est terminé ce matin vers 8 h 30. Que s’est-il passé exactement ?
Tout roule à peu près jusqu’à 19 h 15 heures. A ce moment-là, une panne d’alimentation dans une sous-station électrique à Marseille est détectée. "Le temps d’activer un système de secours, il a fallu couper la circulation dans le secteur", explique à metronews une porte-parole de la SNCF. Immobilisé vers Cassis, le TGV attend le signal pour repartir. Il y a du monde devant lui, en particulier des TER qu’il faut laisser filer. L’attente se prolonge. Au bout d’une heure, le train peut finalement poursuivre sa route.
Alerte dans le tunnel
Les passagers se disent probablement à ce moment-là que les galères sont terminées. Et que la tour Eiffel se rapproche. Erreur. Aux alentours de 21 heures, le conducteur du TGV détecte une anomalie potentielle sur sa rame. "Il s’arrête alors dans un tunnel avant la gare d’Aix-TGV pour effectuer ses vérifications", détaille la porte-parole. L’opération dure 20-25 minutes.
Le TGV redémarre. Il arrive à Aix. Entre-temps, la SNCF vient de se rendre compte, qu’en raison du retard accumulé, il sera impossible d’entrer à temps sur la ligne grande vitesse à Lyon car des travaux de maintenance sont prévus dans la nuit. L’alerte sur la rame, dans le tunnel, n’incite pas non plus les responsables à prolonger le parcours.
La décision est alors prise de faire demi-tour, direction Marseille Saint-Charles. "Si ce TGV avait pris la ligne normale, il serait arrivé vers 2 ou 3 du matin à Paris, alors qu’il n’y a plus de métro, pas assez de taxis pour absorber les passagers, des hôtels complets, on ne pouvait pas les laisser dans de telles conditions", justifie aussi la SNCF.
Remboursement intégral
A Marseille, les 620 passagers sont débarqués du train. Il est plus de 22 heures. Une vingtaine de personnes, "les plus fragiles" sont relogées à l’hôtel. D’autres repartent à Toulon. Et les 500 restants sont invités à s’installer dans une nouvelle rame TGV pour y passer la nuit.
"On a distribué couvertures, plateau-repas, on a bien conscience que les conditions étaient difficiles, reconnaît la porte-parole, mais cette solution nous permettait aussi d’avoir du personnel à proximité des passagers en cas de problème".
Après une (courte) nuit, durant laquelle certains ont peut-être compté les minutes de retard au lieu des moutons pour tenter de s’endormir, le TGV a regagné la capitale au petit matin. Il était censé arriver la veille à 23 h 17. Les voyageurs seront remboursés intégralement promet la SNCF.
Les passagers du TGV Nice-Paris, partis jeudi à 17h34, ont passé la nuit dans une rame à Marseille avant d’arriver dans la capitale ce vendredi matin, près de 15 heures après leur départ. La faute à une succession de problèmes
Environ 500 passagers sur les 620 au départ ont dormi dans une rame de TGV à Marseille (photo illustration) Photo : AFP
15 heures pour faire Nice – Paris et une nuit à Marseille… À tenter de dormir assis dans un TGV ! Les passagers du train à grande vitesse, partis ce jeudi à 17 h 34 de la baie des Anges, se souviendront longtemps de leur périple qui s’est terminé ce matin vers 8 h 30. Que s’est-il passé exactement ?
Tout roule à peu près jusqu’à 19 h 15 heures. A ce moment-là, une panne d’alimentation dans une sous-station électrique à Marseille est détectée. "Le temps d’activer un système de secours, il a fallu couper la circulation dans le secteur", explique à metronews une porte-parole de la SNCF. Immobilisé vers Cassis, le TGV attend le signal pour repartir. Il y a du monde devant lui, en particulier des TER qu’il faut laisser filer. L’attente se prolonge. Au bout d’une heure, le train peut finalement poursuivre sa route.
Alerte dans le tunnel
Les passagers se disent probablement à ce moment-là que les galères sont terminées. Et que la tour Eiffel se rapproche. Erreur. Aux alentours de 21 heures, le conducteur du TGV détecte une anomalie potentielle sur sa rame. "Il s’arrête alors dans un tunnel avant la gare d’Aix-TGV pour effectuer ses vérifications", détaille la porte-parole. L’opération dure 20-25 minutes.
Le TGV redémarre. Il arrive à Aix. Entre-temps, la SNCF vient de se rendre compte, qu’en raison du retard accumulé, il sera impossible d’entrer à temps sur la ligne grande vitesse à Lyon car des travaux de maintenance sont prévus dans la nuit. L’alerte sur la rame, dans le tunnel, n’incite pas non plus les responsables à prolonger le parcours.
La décision est alors prise de faire demi-tour, direction Marseille Saint-Charles. "Si ce TGV avait pris la ligne normale, il serait arrivé vers 2 ou 3 du matin à Paris, alors qu’il n’y a plus de métro, pas assez de taxis pour absorber les passagers, des hôtels complets, on ne pouvait pas les laisser dans de telles conditions", justifie aussi la SNCF.
Remboursement intégral
A Marseille, les 620 passagers sont débarqués du train. Il est plus de 22 heures. Une vingtaine de personnes, "les plus fragiles" sont relogées à l’hôtel. D’autres repartent à Toulon. Et les 500 restants sont invités à s’installer dans une nouvelle rame TGV pour y passer la nuit.
"On a distribué couvertures, plateau-repas, on a bien conscience que les conditions étaient difficiles, reconnaît la porte-parole, mais cette solution nous permettait aussi d’avoir du personnel à proximité des passagers en cas de problème".
Après une (courte) nuit, durant laquelle certains ont peut-être compté les minutes de retard au lieu des moutons pour tenter de s’endormir, le TGV a regagné la capitale au petit matin. Il était censé arriver la veille à 23 h 17. Les voyageurs seront remboursés intégralement promet la SNCF.
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