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http://www.lindependant.fr/2014/09/18/fin-de-la-vente-de-billets-a-la-gare-de-quillan-en-2015,1931114.php
Le 11 avril 2013 manif à la Bouriette pour demander la modernisation de la ligne. PHOTO/Cl. B.
La CGT dénonce la "fermeture de la gare de Quillan début 2015". Une décision annoncée, il y a trois jours, par la direction de la SNCF.
La guerre du rail vient de reprendre en Haute-Vallée. Depuis des années, la menace plane sur la ligne Carcassonne-Quillan qui pourrait être sacrifiée sur l'autel de la rentabilité. Et la population comme les élus se sont battus pour préserver ce service public sur un territoire peu épargné par la crise et le démantèlement du tissu industriel. Dernier coup de canon en date, l'annonce faite par la direction de la SNCF de supprimer le point de vente de billets en gare de Quillan début 2015.
"La direction nous a annoncé ces fermetures à Quillan, Port-Vendres, Banassac La Canourgue lors du dernier comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) il y a trois jours, confie Michel Daydé, du syndicat CGT des cheminots. Le chiffre d'affaires n'est pas assez important sur ces gares. La direction ne se soucie pas du maintien du service public."
Forte progression de la fréquentation
Une décision que la direction de la SNCF confirmait, mercredi soir, par le biais de son attaché de presse et qui n'a pas surpris le conseiller régional, Henry Garino. "La SNCF dans le cadre de la réforme ferroviaire cherche à faire des économies sur les lignes qui ne sont pas suffisamment rentables pour elle. Cela ne me convient pas."
L'élu, comme le syndicaliste de la CGT, mettent en avant la forte progression de la fréquentation avec le billet à 1€ lancé par la Région. Une augmentation évaluée à… 160 %. "Depuis le train à 1 euro, cela a boosté la ligne. Parfois le TER est bondé alors qu'il n'existe que deux liaisons dans la journée en train de Carcassonne à Quillan. Les autres sont complétées par un bus. Il faut rendre la ligne attractive et réaliser le dédoublement de la ligne à Limoux", conclue l'élu. Le syndicat CGT, auquel s'associe l'ALF, l'association pour le maintien et le développement de la ligne ferroviaire Carcassonne-Quillan par l'intermédiaire de son président, Patrick Bacot n'accepte pas cette décision de fermeture. La CGT demande dans un communiqué aux élus de l'Aude de s'exprimer sur la fermeture de la gare.
Le 11 avril 2013 manif à la Bouriette pour demander la modernisation de la ligne. PHOTO/Cl. B. La CGT dénonce la "fermeture de la gare de Quillan début 2015". Une décision annoncée, il y a trois jours, par la direction de la SNCF.
La guerre du rail vient de reprendre en Haute-Vallée. Depuis des années, la menace plane sur la ligne Carcassonne-Quillan qui pourrait être sacrifiée sur l'autel de la rentabilité. Et la population comme les élus se sont battus pour préserver ce service public sur un territoire peu épargné par la crise et le démantèlement du tissu industriel. Dernier coup de canon en date, l'annonce faite par la direction de la SNCF de supprimer le point de vente de billets en gare de Quillan début 2015.
"La direction nous a annoncé ces fermetures à Quillan, Port-Vendres, Banassac La Canourgue lors du dernier comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) il y a trois jours, confie Michel Daydé, du syndicat CGT des cheminots. Le chiffre d'affaires n'est pas assez important sur ces gares. La direction ne se soucie pas du maintien du service public."
Forte progression de la fréquentation
Une décision que la direction de la SNCF confirmait, mercredi soir, par le biais de son attaché de presse et qui n'a pas surpris le conseiller régional, Henry Garino. "La SNCF dans le cadre de la réforme ferroviaire cherche à faire des économies sur les lignes qui ne sont pas suffisamment rentables pour elle. Cela ne me convient pas."
L'élu, comme le syndicaliste de la CGT, mettent en avant la forte progression de la fréquentation avec le billet à 1€ lancé par la Région. Une augmentation évaluée à… 160 %. "Depuis le train à 1 euro, cela a boosté la ligne. Parfois le TER est bondé alors qu'il n'existe que deux liaisons dans la journée en train de Carcassonne à Quillan. Les autres sont complétées par un bus. Il faut rendre la ligne attractive et réaliser le dédoublement de la ligne à Limoux", conclue l'élu. Le syndicat CGT, auquel s'associe l'ALF, l'association pour le maintien et le développement de la ligne ferroviaire Carcassonne-Quillan par l'intermédiaire de son président, Patrick Bacot n'accepte pas cette décision de fermeture. La CGT demande dans un communiqué aux élus de l'Aude de s'exprimer sur la fermeture de la gare.
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