http://www.metronews.fr/info/essonne-attaques-de-rer-c-et-d-plusieurs-plaintes-deposees/mocr!bUl3ocHmOke6c/
Les enquêteurs étudient les images de vidéosurveillance pour tenter d'identifier les agresseurs. Photo : AFP (photo d'illustration)
Le jour se lève à peine dimanche en gare de Saint-Michel-sur-Orge (Essonne) quand une vingtaine de jeunes s'engouffrent dans le RER C. Le groupe se répartit dans les deux niveaux de la rame. L'attaque est rapide mais spectaculaire. Vols de portables, de portefeuilles et d'argent liquide, coups portés aux passagers qui opposent résistance. Arrivé à Juvisy-sur-Orge, le groupe change de quai et monte dans le RER D en direction de Paris.
Au moins six personnes ont depuis déposé plainte pour des vols avec violences. Mais il "n'est pas exclu que d'autres plaignants se déclarent", a expliqué mercredi le procureur à Evry Eric Lallement lors d'une conférence de presse donnée sur l'affaire. Si aucune interpellation n'est pour l'heure intervenue, les enquêteurs de la Sûreté régionale des transports espèrent pouvoir faire parler les traces ADN retrouvées sur les victimes et les caméras de vidéosurveillance. Selon le parquet, les agresseurs, qui auraient entre "16 et 25 ans" ont opéré à visage découvert.
"Attaque de diligence" en mars 2013
Ces faits ne sont pas sans rappeler ceux survenus il y a deux ans sur cette même ligne. Une vingtaine de jeunes gens cagoulés avaient tiré le signal d'alarme en gare de Grigny avant de dépouiller les voyageurs du RER D. "Nous n'avons pas le sentiment d'un groupe identifié en provenance d'un lieu unique, constitué plus ou moins en bande organisée", a néanmoins commenté le procureur qui a exclu tout parallèle entre les deux affaires.
Une source policière jointe par metronews semble également écarter le scénario de "l'attaque de diligence". "Ces événements sont graves mais nous sommes plutôt en présence d'une bande qui n'avait pas vraiment préparé son attaque. Des jeunes non armés qui rentrent de soirée et se mettent à racketter toutes les personnes qui se retrouvent sur leur chemin."
Tags : #incidents #trains #france
Une vingtaine de personnes ont attaqué des voyageurs du RER C et D dimanche, à l'aube. Une enquête confiée à la Sûreté régionale des transports est en cours pour identifier les agresseurs, qui n'ont toujours pas été interpellés.
Les enquêteurs étudient les images de vidéosurveillance pour tenter d'identifier les agresseurs. Photo : AFP (photo d'illustration)
Le jour se lève à peine dimanche en gare de Saint-Michel-sur-Orge (Essonne) quand une vingtaine de jeunes s'engouffrent dans le RER C. Le groupe se répartit dans les deux niveaux de la rame. L'attaque est rapide mais spectaculaire. Vols de portables, de portefeuilles et d'argent liquide, coups portés aux passagers qui opposent résistance. Arrivé à Juvisy-sur-Orge, le groupe change de quai et monte dans le RER D en direction de Paris.
Au moins six personnes ont depuis déposé plainte pour des vols avec violences. Mais il "n'est pas exclu que d'autres plaignants se déclarent", a expliqué mercredi le procureur à Evry Eric Lallement lors d'une conférence de presse donnée sur l'affaire. Si aucune interpellation n'est pour l'heure intervenue, les enquêteurs de la Sûreté régionale des transports espèrent pouvoir faire parler les traces ADN retrouvées sur les victimes et les caméras de vidéosurveillance. Selon le parquet, les agresseurs, qui auraient entre "16 et 25 ans" ont opéré à visage découvert.
"Attaque de diligence" en mars 2013
Ces faits ne sont pas sans rappeler ceux survenus il y a deux ans sur cette même ligne. Une vingtaine de jeunes gens cagoulés avaient tiré le signal d'alarme en gare de Grigny avant de dépouiller les voyageurs du RER D. "Nous n'avons pas le sentiment d'un groupe identifié en provenance d'un lieu unique, constitué plus ou moins en bande organisée", a néanmoins commenté le procureur qui a exclu tout parallèle entre les deux affaires.
Une source policière jointe par metronews semble également écarter le scénario de "l'attaque de diligence". "Ces événements sont graves mais nous sommes plutôt en présence d'une bande qui n'avait pas vraiment préparé son attaque. Des jeunes non armés qui rentrent de soirée et se mettent à racketter toutes les personnes qui se retrouvent sur leur chemin."
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