http://www.20minutes.fr/paris/1457175-20141008-sncf-blogueuses-peaufiner-carte-wagon-bar
Dans un appartement donnant sur la rue Grenata, à Paris, la SNCF avait confié ce mercredi midi des blogueuses pour qu'elles donnent leurs avis sur la future carte restauration servie dans les wagons-bars. - F.Pouliquen / 20Minutes
Le rendez-vous est fixé au troisième étage d’un immeuble de la rue Greneta (3e arrondissement). L’appartement, loué pour l’occasion par la SNCF, est meublé avec chic et les serveurs qui s’affairent ont sorti le costard-cravate. Ce mercredi midi, c’est là que se sont joués les contours de la carte de restauration «hiver 2015» de la SNCF. Celle que l’on trouvera dans les voitures-bars de tous les trains à partir de janvier.
Autour de la table ont pris place Sophie Grimaldi, directrice de la restauration SNCF, ou encore Laurence Prawidlo, directrice «offre produit à bord» pour Newrest, le prestataire choisi par la SNCF pour assurer cette restauration à bord. Surtout, à leurs côtés, il y avait cinq blogueuses invitées pour qu’elles donnent leur avis.
C’est l’un des aspects que la SNCF dit vouloir changer dans la conception de sa carte depuis un an. «Jusque-là, nous avions tendance à élaborer la carte dans notre coin, raconte Sophie Grimaldi. Désormais, nous essayons d’avoir l’avis des voyageurs.»
Pour la dernière carte été, des clients de la classe affaire avaient ainsi joué les goûteurs. Cette fois-ci, c’est le profil «maman blogueuse» que la compagnie ferroviaire visait. Passionnées de cuisine ou pas. Leur mission? Tester vingt produits susceptibles d’être sélectionnés dans la prochaine carte. Aurélie Combet, qui tient le blog «Expressions d’enfants», ne craignait pas pour autant l’indigestion. «L’initiative est sympa, raconte-t-elle. On est souvent invité à des tests de ce type, mais cela concerne souvent des produits pour bébé. Cette fois-ci, cela m’intéresse plus.»
Au menu? «Poulet, semoule et légume à l’orientale», «lentilles œuf poché», «flan pâtissier», «clafoutis griottes» et on en passe. A table, les plats s’enchaînent à cadence élevée. A chaque plat, les blogueuses donnent une note, dit ce qui les a le plus séduit dans le plat ou encore si l’appellation correspond vraiment aux saveurs du produit. Aux vues des premiers retours, les lentilles n’ont pas rencontré un grand succès et les penne au pesto ont fait beaucoup parler. «Il y a des choses intéressantes, lance Merecotte, blogueuse culinaire savoyarde et membre du jury de l’émission Le Meilleur Pâtissier (M6). Surtout dans les plats chauds. Mais globalement, cela manque d’assaisonnement.»
Comment seront prises en compte les recommandations de ces testeuses d’un jour. Sur ce point, c’est encore assez flou. «Il y a beaucoup de contraintes à proposer de la restauration à bord, explique Sophie Grimaldi. Outre les remarques des blogueuses, il faudra aussi tenir compte des dates limites de consommation des produits, de leur saisonnalité, leurs prix ou encore leurs compositions.» Pas de gâteaux à la crème par exemple. «Entre l’usine et le train, nos produits sont transportés de nombreuses fois et ont plus de chance de se casser ou de se détériorer.»
La SNCF et à Newrest ont encore un mois de travail avant d’arrêter la carte. «Elle comportera 70 produits, autant de liquides que de solides», indique Laurence Prawidlo. Elle promet une carte qui «combinera des produits consensuels et originaux». Les prix, très chers dans le train, devraient rester les mêmes. Norman n’a pas fini de pleurer.
Dans un appartement donnant sur la rue Grenata, à Paris, la SNCF avait confié ce mercredi midi des blogueuses pour qu'elles donnent leurs avis sur la future carte restauration servie dans les wagons-bars. - F.Pouliquen / 20Minutes
Le rendez-vous est fixé au troisième étage d’un immeuble de la rue Greneta (3e arrondissement). L’appartement, loué pour l’occasion par la SNCF, est meublé avec chic et les serveurs qui s’affairent ont sorti le costard-cravate. Ce mercredi midi, c’est là que se sont joués les contours de la carte de restauration «hiver 2015» de la SNCF. Celle que l’on trouvera dans les voitures-bars de tous les trains à partir de janvier.
Autour de la table ont pris place Sophie Grimaldi, directrice de la restauration SNCF, ou encore Laurence Prawidlo, directrice «offre produit à bord» pour Newrest, le prestataire choisi par la SNCF pour assurer cette restauration à bord. Surtout, à leurs côtés, il y avait cinq blogueuses invitées pour qu’elles donnent leur avis.
«Ne plus élaborer la carte dans notre coin»
C’est l’un des aspects que la SNCF dit vouloir changer dans la conception de sa carte depuis un an. «Jusque-là, nous avions tendance à élaborer la carte dans notre coin, raconte Sophie Grimaldi. Désormais, nous essayons d’avoir l’avis des voyageurs.»
Pour la dernière carte été, des clients de la classe affaire avaient ainsi joué les goûteurs. Cette fois-ci, c’est le profil «maman blogueuse» que la compagnie ferroviaire visait. Passionnées de cuisine ou pas. Leur mission? Tester vingt produits susceptibles d’être sélectionnés dans la prochaine carte. Aurélie Combet, qui tient le blog «Expressions d’enfants», ne craignait pas pour autant l’indigestion. «L’initiative est sympa, raconte-t-elle. On est souvent invité à des tests de ce type, mais cela concerne souvent des produits pour bébé. Cette fois-ci, cela m’intéresse plus.»
Les penne au pesto ont fait beaucoup parler
Au menu? «Poulet, semoule et légume à l’orientale», «lentilles œuf poché», «flan pâtissier», «clafoutis griottes» et on en passe. A table, les plats s’enchaînent à cadence élevée. A chaque plat, les blogueuses donnent une note, dit ce qui les a le plus séduit dans le plat ou encore si l’appellation correspond vraiment aux saveurs du produit. Aux vues des premiers retours, les lentilles n’ont pas rencontré un grand succès et les penne au pesto ont fait beaucoup parler. «Il y a des choses intéressantes, lance Merecotte, blogueuse culinaire savoyarde et membre du jury de l’émission Le Meilleur Pâtissier (M6). Surtout dans les plats chauds. Mais globalement, cela manque d’assaisonnement.»
Beaucoup de contraintes, d’où des prix élevés
Comment seront prises en compte les recommandations de ces testeuses d’un jour. Sur ce point, c’est encore assez flou. «Il y a beaucoup de contraintes à proposer de la restauration à bord, explique Sophie Grimaldi. Outre les remarques des blogueuses, il faudra aussi tenir compte des dates limites de consommation des produits, de leur saisonnalité, leurs prix ou encore leurs compositions.» Pas de gâteaux à la crème par exemple. «Entre l’usine et le train, nos produits sont transportés de nombreuses fois et ont plus de chance de se casser ou de se détériorer.»
La SNCF et à Newrest ont encore un mois de travail avant d’arrêter la carte. «Elle comportera 70 produits, autant de liquides que de solides», indique Laurence Prawidlo. Elle promet une carte qui «combinera des produits consensuels et originaux». Les prix, très chers dans le train, devraient rester les mêmes. Norman n’a pas fini de pleurer.
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