http://www.lindependant.fr/2014/09/24/piano-gare-morceaux-choisis-en-video,1933631.php
Un piano à queue dans le hall de la gare de Bilbao, en Espagne. PHOTO/Afp
Un prélude de Bach qui succède à une reprise de Stevie Wonder ou de Duke Ellington, sur fond de brouhaha des voyageurs et d'annonces de départs ou d'arrivées des trains : l'ambiance a changé à Saint-Lazare depuis que la SNCF y a installé un piano.
"Nous avons des retours très positifs, sur les réseaux sociaux ou sur les bornes" qui permettent aux utilisateurs de laisser des commentaires, a expliqué Frédéric Lesauvage, le directeur de la gare.
Arrivée gare Montparnasse en 2012, l'opération "A vous de jouer" s'inspire de sa cousine "Play me, I'm yours", lancée quatre ans plus tôt à Londres par l'artiste britannique Luke Jerram, et qui consiste mettre des pianos en libre-service dans les lieux publics. Depuis, quelque 1.300 pianos ont été installés dans 45 grandes villes à travers le monde. Si la paternité de l'idée ne revient pas à la SNCF, "celle de déployer des pianos à grande échelle dans les gares est bien à mettre à notre crédit", assure la compagnie ferroviaire.
Après Montparnasse, les pianos publics ont essaimé à travers la France et seront une centaine d'ici la fin de l'année dans les grandes gares françaises.
A Saint-Lazare, 2e gare d'Europe où transitent chaque jour 500.000 personnes, un piano droit noir trône au beau milieu de la salle des pas-perdus depuis le printemps 2013, invitant les voyageurs à prendre place sur le tabouret et à laisser courir leurs doigts sur le clavier.
Mais qui sont donc ces pianistes qui s'exposent au regard, et à l'oreille, des spectateurs de passage ? "Il y a les timides, qui hésitent, qui écoutent longtemps avant de s'asseoir et puis il y a les habitués qui viennent régulièrement", analyse-t-on à la SNCF.
Comme Étienne Gallais, 25 ans, qui fait une "halte piano" dès qu'il le peut, quitte parfois à faire un crochet entre son domicile, dans le 17e arrondissement, et son lieu de travail avenue de la Grande Armée, dans le 8e. "Pour moi, rien ne se marie mieux que Bach à une ambiance de gare. La régularité de ses fugues rappelle celle des trains", explique cet autodidacte qui assure n'avoir suivi qu'une année de cours de piano avant d'être "écoeuré" par un professeur "trop rigide".
Parmi ses nombreuses rencontres depuis un an autour de l'instrument, ce Breton évoque celle d'un touriste russe, "un pianiste de talent avec qui j'ai pu échanger à travers les notes de Prokofiev et de Stravinski, mais presque sans un mot".
Un piano à queue dans le hall de la gare de Bilbao, en Espagne. PHOTO/Afp
Un prélude de Bach qui succède à une reprise de Stevie Wonder ou de Duke Ellington, sur fond de brouhaha des voyageurs et d'annonces de départs ou d'arrivées des trains : l'ambiance a changé à Saint-Lazare depuis que la SNCF y a installé un piano.
"Nous avons des retours très positifs, sur les réseaux sociaux ou sur les bornes" qui permettent aux utilisateurs de laisser des commentaires, a expliqué Frédéric Lesauvage, le directeur de la gare.
Arrivée gare Montparnasse en 2012, l'opération "A vous de jouer" s'inspire de sa cousine "Play me, I'm yours", lancée quatre ans plus tôt à Londres par l'artiste britannique Luke Jerram, et qui consiste mettre des pianos en libre-service dans les lieux publics. Depuis, quelque 1.300 pianos ont été installés dans 45 grandes villes à travers le monde. Si la paternité de l'idée ne revient pas à la SNCF, "celle de déployer des pianos à grande échelle dans les gares est bien à mettre à notre crédit", assure la compagnie ferroviaire.
Après Montparnasse, les pianos publics ont essaimé à travers la France et seront une centaine d'ici la fin de l'année dans les grandes gares françaises.
A Saint-Lazare, 2e gare d'Europe où transitent chaque jour 500.000 personnes, un piano droit noir trône au beau milieu de la salle des pas-perdus depuis le printemps 2013, invitant les voyageurs à prendre place sur le tabouret et à laisser courir leurs doigts sur le clavier.
Mais qui sont donc ces pianistes qui s'exposent au regard, et à l'oreille, des spectateurs de passage ? "Il y a les timides, qui hésitent, qui écoutent longtemps avant de s'asseoir et puis il y a les habitués qui viennent régulièrement", analyse-t-on à la SNCF.
Comme Étienne Gallais, 25 ans, qui fait une "halte piano" dès qu'il le peut, quitte parfois à faire un crochet entre son domicile, dans le 17e arrondissement, et son lieu de travail avenue de la Grande Armée, dans le 8e. "Pour moi, rien ne se marie mieux que Bach à une ambiance de gare. La régularité de ses fugues rappelle celle des trains", explique cet autodidacte qui assure n'avoir suivi qu'une année de cours de piano avant d'être "écoeuré" par un professeur "trop rigide".
- "Piano rudoyé'
Parmi ses nombreuses rencontres depuis un an autour de l'instrument, ce Breton évoque celle d'un touriste russe, "un pianiste de talent avec qui j'ai pu échanger à travers les notes de Prokofiev et de Stravinski, mais presque sans un mot".
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