http://www.charentelibre.fr/2015/04/08/dessertes-lgv-a-angouleme-c-est-pas-gagne-a-en-croire-le-secretaire-d-etat,1949104.php
. PHOTO/Archives Majid Bouzzit
"La qualité d'une desserte ne se mesure pas uniquement au nombre d'arrêts: l’amélioration substantielle des temps de parcours, les nouvelles destinations desservies par les TGV, et la diminution – autant que possible – des creux de desserte tout au long de la journée doivent également être pris en considération." Cette phrase sibylline est signée Alain Vidalies, secrétaire d'Etat chargé des transports. Il répondait hier mardi à la députée (PS) charentaise Marie-Line Reynaud sur les arrêts quotidiens en gare d'Angoulême prévus dans le cadre de la LGV Tours-Bordeaux.
Une question à point nommé alors que la fronde des élus charentais et au-delà se poursuit pour réclamer le maintien des 22 arrêts quotidiens comme prévu par la convention signée en 2011 par l'Etat, les collectivités territoriales et RFF, alors que la dernière mouture de la ligne prévoit seulement 14 arrêts. Rappelons d'ailleurs que les collectivités ont suspendu leur participation financière pour marquer leur protestation.
Voici la question de Marie-Line Reynaud -l'intégralité des échanges est à lire ici-."Ces travaux sont largement financés, à hauteur de 45 millions d’euros, par les collectivités territoriales, notamment le conseil général de la Charente et les groupements de communes d’Angoulême et Cognac. En échange de ce financement, des engagements avaient été pris dans une convention signée en 2011 par l’État, Réseau ferré de France, et les collectivités territoriales traversées par la ligne Tours-Bordeaux.
Cette convention prévoit vingt-deux arrêts quotidiens en gare d’Angoulême, onze dans chaque sens de circulation – la gare d’Angoulême n’étant plus sur la nouvelle ligne à grande vitesse. Or la SNCF, dont l’État est propriétaire à 100 %, envisage de ne pas respecter ses engagements, et de diminuer de 30 % le nombre d’arrêts en gare d’Angoulême, pour le ramener à quatorze, alors que l’augmentation du nombre de voyageurs consécutif à l’ouverture de cette ligne nouvelle en 2017 est estimée à 40 % dans cette même gare.
Une perte d’un tiers des arrêts de TGV en gare d’Angoulême est totalement inacceptable. [...] Monsieur le secrétaire d’État, je vous demande de bien vouloir me confirmer dès maintenant que vous ferez tout pour que la SNCF respecte ses engagements, et pour que la fréquence des dessertes des TGV en gare d’Angoulême soit bien égale à vingt-deux arrêts par jour à compter de 2017."
Tags : #trains #france
. PHOTO/Archives Majid Bouzzit
"La qualité d'une desserte ne se mesure pas uniquement au nombre d'arrêts: l’amélioration substantielle des temps de parcours, les nouvelles destinations desservies par les TGV, et la diminution – autant que possible – des creux de desserte tout au long de la journée doivent également être pris en considération." Cette phrase sibylline est signée Alain Vidalies, secrétaire d'Etat chargé des transports. Il répondait hier mardi à la députée (PS) charentaise Marie-Line Reynaud sur les arrêts quotidiens en gare d'Angoulême prévus dans le cadre de la LGV Tours-Bordeaux.
Une question à point nommé alors que la fronde des élus charentais et au-delà se poursuit pour réclamer le maintien des 22 arrêts quotidiens comme prévu par la convention signée en 2011 par l'Etat, les collectivités territoriales et RFF, alors que la dernière mouture de la ligne prévoit seulement 14 arrêts. Rappelons d'ailleurs que les collectivités ont suspendu leur participation financière pour marquer leur protestation.
Voici la question de Marie-Line Reynaud -l'intégralité des échanges est à lire ici-."Ces travaux sont largement financés, à hauteur de 45 millions d’euros, par les collectivités territoriales, notamment le conseil général de la Charente et les groupements de communes d’Angoulême et Cognac. En échange de ce financement, des engagements avaient été pris dans une convention signée en 2011 par l’État, Réseau ferré de France, et les collectivités territoriales traversées par la ligne Tours-Bordeaux.
Cette convention prévoit vingt-deux arrêts quotidiens en gare d’Angoulême, onze dans chaque sens de circulation – la gare d’Angoulême n’étant plus sur la nouvelle ligne à grande vitesse. Or la SNCF, dont l’État est propriétaire à 100 %, envisage de ne pas respecter ses engagements, et de diminuer de 30 % le nombre d’arrêts en gare d’Angoulême, pour le ramener à quatorze, alors que l’augmentation du nombre de voyageurs consécutif à l’ouverture de cette ligne nouvelle en 2017 est estimée à 40 % dans cette même gare.
Une perte d’un tiers des arrêts de TGV en gare d’Angoulême est totalement inacceptable. [...] Monsieur le secrétaire d’État, je vous demande de bien vouloir me confirmer dès maintenant que vous ferez tout pour que la SNCF respecte ses engagements, et pour que la fréquence des dessertes des TGV en gare d’Angoulême soit bien égale à vingt-deux arrêts par jour à compter de 2017."
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