http://www.sudouest.fr/2014/11/26/gilles-savary-tire-l-e-signal-d-alarme-1748375-2780.php
Archives Fabien Cottereau
Gilles Savary, député PS de la 9e circonscription, dit avoir longuement réfléchi avant de déposer un avis, à Bernos-Beaulac, dans le cadre de l'enquête publique sur le GPSO, Grand Projet du Sud-Ouest, concernant les Lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Un avis d'un député en forme de véritable réquisitoire contre ce projet qu'il décline en sept pages en ne faisant aucun cadeau. « Je sais que l'on va me le reprocher. Mais je suis chargé de la réforme ferroviaire et il est de ma responsabilité de dire les choses. Je ne suis pas là pour faire plaisir? », déclare celui qui, en février 2012, avant les législatives, s'était fait siffler lors d'une réunion tenue à Landiras. « Sud Ouest ». Vous avez visiblement changé d'avis. Comment l'expliquez-vous ? Gilles Savary. C'est vrai, à l'époque, j'ai fait voter la section Tours-Bordeaux, et j'étais pour la modernisation de la Toulouse-Paris et de la Bordeaux-Espagne. Mais j'ai réalisé, en trois ans d'expérience européenne, que le modèle français est lié à un lobbying industriel.
Le député de la 9e circonscription, la plus impactée par le projet ferroviaire, a déposé un avis en forme de réquisitoire. Il s’explique.
« J’ai peur que l’Aquitaine se réveille un jour avec une grosse gueule de bois. » © PhotoArchives Fabien Cottereau
Gilles Savary, député PS de la 9e circonscription, dit avoir longuement réfléchi avant de déposer un avis, à Bernos-Beaulac, dans le cadre de l'enquête publique sur le GPSO, Grand Projet du Sud-Ouest, concernant les Lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax. Un avis d'un député en forme de véritable réquisitoire contre ce projet qu'il décline en sept pages en ne faisant aucun cadeau. « Je sais que l'on va me le reprocher. Mais je suis chargé de la réforme ferroviaire et il est de ma responsabilité de dire les choses. Je ne suis pas là pour faire plaisir? », déclare celui qui, en février 2012, avant les législatives, s'était fait siffler lors d'une réunion tenue à Landiras. « Sud Ouest ». Vous avez visiblement changé d'avis. Comment l'expliquez-vous ? Gilles Savary. C'est vrai, à l'époque, j'ai fait voter la section Tours-Bordeaux, et j'étais pour la modernisation de la Toulouse-Paris et de la Bordeaux-Espagne. Mais j'ai réalisé, en trois ans d'expérience européenne, que le modèle français est lié à un lobbying industriel.
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