http://www.lejdc.fr/nievre/actualite/pays/morvan/2014/11/03/tgv-bretagne-pays-de-la-loire-un-marche-a-3-5-millions-d-euros-pour-la-carriere-de-picampoix_11205418.html
ECO. Carrière de Picampoix, à Sardy-les-Epiry - D.Grandemange
La carrière de Picampoix fournira 351.000 tonnes de ballast, durant treize mois, pour le tronçon TGV Le Mans-Rennes. La pré-production a débuté le 1er septembre.
« On décroche un marché comme celui-ci tous les dix ans. » Florent Delabi, directeur des carrières région est chez Eiffage, affiche une légitime satisfaction. « Ce marché est une bouffée d’oxygène. C’est la survie économique du site », ajoute-il. Deux emplois en CDD seront créés.
Agréée depuis 1985
Pour ce chantier de la ligne TGV Bretagne-Pays de la Loire réalisé à 100 % par le groupe Eiffage, la carrière de Sardy-lès-Épiry fournira, entre le 7 janvier 2015 et le 26 février 2016, 351.000 tonnes de ballast. La livraison concerne le tronçon entre Le Mans et Rennes, à savoir 182 km de ligne à grande vitesse et 32 km de raccordement. Un ballast aux propriétés mécaniques très spécifiques pour supporter un train de 900 tonnes lancé à plus de 300 km/h.
La carrière nivernaise est agréée pour le ballast des lignes à grande vitesse depuis 1985. Elle est au nombre des douze à l’être en France. Mais elle approvisionne également les lignes classiques. Pour produire les quelque 351.000 tonnes de ballast, il lui faudra extraire 1,1 million de tonnes de matière. Le reste générera deux ans de vente, essentiellement pour les marchés routiers.
« Nous avons de très bons matériaux », souligne Florent Delabi. « Mais il y a beaucoup de concurrence. Il est donc difficile de tout vendre, notamment du fait de l’éloignement des marchés. C’est pourquoi il nous reste toujours 10 % à 15 % de produits que nous stockons sur le site. »
La carrière dispose de nombreux clients, de la SNCF et RFF aux administrations, en passant par les opérateurs routiers régionaux et nationaux, le secteur du bâtiment et travaux publics, les artisans et les PME. (*)
Renouvellement en 2017??
Le site est une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE). Un arrêté préfectoral du 14 février 2002 lui permet d’exploiter la carrière pendant quinze ans sur une surface de 86 ha, à une profondeur de 100 m et pour une autorisation de production annuelle d’un million de tonnes. Une demande de renouvellement de cette autorisation sera sollicitée pour 2017.
(*) L’entreprise commercialise des enrochements ainsi que des sables et granulats, secs ou lavés, qui peuvent être recomposés, à savoir des produits primaires, secondaires (ballast) et tertiaires et des produits décoratifs.
ECO. Carrière de Picampoix, à Sardy-les-Epiry - D.Grandemange
La carrière de Picampoix fournira 351.000 tonnes de ballast, durant treize mois, pour le tronçon TGV Le Mans-Rennes. La pré-production a débuté le 1er septembre.
« On décroche un marché comme celui-ci tous les dix ans. » Florent Delabi, directeur des carrières région est chez Eiffage, affiche une légitime satisfaction. « Ce marché est une bouffée d’oxygène. C’est la survie économique du site », ajoute-il. Deux emplois en CDD seront créés.
Agréée depuis 1985
Pour ce chantier de la ligne TGV Bretagne-Pays de la Loire réalisé à 100 % par le groupe Eiffage, la carrière de Sardy-lès-Épiry fournira, entre le 7 janvier 2015 et le 26 février 2016, 351.000 tonnes de ballast. La livraison concerne le tronçon entre Le Mans et Rennes, à savoir 182 km de ligne à grande vitesse et 32 km de raccordement. Un ballast aux propriétés mécaniques très spécifiques pour supporter un train de 900 tonnes lancé à plus de 300 km/h.
La carrière nivernaise est agréée pour le ballast des lignes à grande vitesse depuis 1985. Elle est au nombre des douze à l’être en France. Mais elle approvisionne également les lignes classiques. Pour produire les quelque 351.000 tonnes de ballast, il lui faudra extraire 1,1 million de tonnes de matière. Le reste générera deux ans de vente, essentiellement pour les marchés routiers.
« Nous avons de très bons matériaux », souligne Florent Delabi. « Mais il y a beaucoup de concurrence. Il est donc difficile de tout vendre, notamment du fait de l’éloignement des marchés. C’est pourquoi il nous reste toujours 10 % à 15 % de produits que nous stockons sur le site. »
La carrière dispose de nombreux clients, de la SNCF et RFF aux administrations, en passant par les opérateurs routiers régionaux et nationaux, le secteur du bâtiment et travaux publics, les artisans et les PME. (*)
Renouvellement en 2017??
Le site est une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE). Un arrêté préfectoral du 14 février 2002 lui permet d’exploiter la carrière pendant quinze ans sur une surface de 86 ha, à une profondeur de 100 m et pour une autorisation de production annuelle d’un million de tonnes. Une demande de renouvellement de cette autorisation sera sollicitée pour 2017.
(*) L’entreprise commercialise des enrochements ainsi que des sables et granulats, secs ou lavés, qui peuvent être recomposés, à savoir des produits primaires, secondaires (ballast) et tertiaires et des produits décoratifs.
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