http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/28/1940911-un-lotois-de-46-ans-se-jette-sous-le-train.html
Le choc avec le train corail s'est produit une centaine de mètres en amont./Photos DDM, J-M. F.
Un Lotois a mis fin à ses jours hier matin en se jetant sous le train Brive-Toulouse, à la sortie de Cahors-sud. La gendarmerie a retrouvé dans son véhicule garé à proximité des éléments prouvant que le désespéré de 46 ans avait prémédité son geste.
Accident, suicide ? Les gendarmes n'écartaient aucune hypothèse hier matin, juste après le drame qui venait de se dérouler sur la ligne de chemin de fer Cahors-Toulouse, entre Le Montat et Labastide-Marnhac, lorsqu'un TER percutait un piéton. Quelques heures plus tard, leurs investigations les conduiront à une certitude tragique : la victime, un Lotois âgé de 46 ans, avait volontairement mis fin à ses jours.
Les faits ont eu lieu à 8 h 30, le train corail Brive-Toulouse qui avait quitté la gare de Cahors quelques minutes auparavant, venait à peine de franchir le viaduc surplombant la combe de Faxilière, à la sortie sud du chef-lieu, lorsque l'homme commit ce geste désespéré. Le TER s'immobilisait, une centaine de mètres après le lieu de l'impact, en pleine campagne, le conducteur du train donnant l'alerte.
Tandis que la circulation ferroviaire est totalement neutralisée sur les deux voies, les sapeurs-pompiers, le SAMU 46 et les gendarmes investissent les lieux, difficilement accessibles depuis la route. Les gendarmes, sous les ordres du capitaine Christian Dubus adjoint au commandant de la compagnie de Cahors, procèdent aux premières constatations. Les enquêteurs de Lalbenque et de la brigade de recherche de Cahors sont épaulés par les techniciens d'investigation criminelle. Un travail pénible qui s'effectue sans témoins : les passagers ont été au préalable évacués.
La découverte d'un véhicule stationné sur un parking situé à proximité fournira aux gendarmes des pièces déterminantes pour la suite de l'enquête. La victime est, alors, formellement identifiée. Le quadragénaire qui habitait dans le Grand Cahors aurait laissé à l'intérieur du véhicule des éléments qui permettraient de dire que son geste était prémédité. Les enquêteurs n'ont pas dévoilé la nature de ces éléments, il pourrait s'agir d'une lettre annonçant son suicide.
La circulation des trains a repris d'abord partiellement sur une voie à 11 heures, puis totalement sur le réseau peu avant midi.
La cinquantaine de passagers qui se trouvaient à bord du train corail a été évacuée vers 10 heures. Accompagnées par les sapeurs-pompiers, les personnes sont descendues du train, ont emprunté un petit chemin herbeux et en pente pour rejoindre la RD 820 où un bus les attendait avec des représentants de la SNCF. L'autocar les a transportés à la gare de Montauban afin que les passagers poursuivent leur voyage jusqu'à Toulouse.
C'est l'officier de police judiciaire en charge de l'enquête qui a donné l'autorisation de reprise du trafic, il était alors 11 h 40.
Le Montat (46) - Drame hier sur la ligne Cahors-Toulouse
Le choc avec le train corail s'est produit une centaine de mètres en amont./Photos DDM, J-M. F.
Un Lotois a mis fin à ses jours hier matin en se jetant sous le train Brive-Toulouse, à la sortie de Cahors-sud. La gendarmerie a retrouvé dans son véhicule garé à proximité des éléments prouvant que le désespéré de 46 ans avait prémédité son geste.
Accident, suicide ? Les gendarmes n'écartaient aucune hypothèse hier matin, juste après le drame qui venait de se dérouler sur la ligne de chemin de fer Cahors-Toulouse, entre Le Montat et Labastide-Marnhac, lorsqu'un TER percutait un piéton. Quelques heures plus tard, leurs investigations les conduiront à une certitude tragique : la victime, un Lotois âgé de 46 ans, avait volontairement mis fin à ses jours.
Les faits ont eu lieu à 8 h 30, le train corail Brive-Toulouse qui avait quitté la gare de Cahors quelques minutes auparavant, venait à peine de franchir le viaduc surplombant la combe de Faxilière, à la sortie sud du chef-lieu, lorsque l'homme commit ce geste désespéré. Le TER s'immobilisait, une centaine de mètres après le lieu de l'impact, en pleine campagne, le conducteur du train donnant l'alerte.
Tandis que la circulation ferroviaire est totalement neutralisée sur les deux voies, les sapeurs-pompiers, le SAMU 46 et les gendarmes investissent les lieux, difficilement accessibles depuis la route. Les gendarmes, sous les ordres du capitaine Christian Dubus adjoint au commandant de la compagnie de Cahors, procèdent aux premières constatations. Les enquêteurs de Lalbenque et de la brigade de recherche de Cahors sont épaulés par les techniciens d'investigation criminelle. Un travail pénible qui s'effectue sans témoins : les passagers ont été au préalable évacués.
La découverte d'un véhicule stationné sur un parking situé à proximité fournira aux gendarmes des pièces déterminantes pour la suite de l'enquête. La victime est, alors, formellement identifiée. Le quadragénaire qui habitait dans le Grand Cahors aurait laissé à l'intérieur du véhicule des éléments qui permettraient de dire que son geste était prémédité. Les enquêteurs n'ont pas dévoilé la nature de ces éléments, il pourrait s'agir d'une lettre annonçant son suicide.
La circulation des trains a repris d'abord partiellement sur une voie à 11 heures, puis totalement sur le réseau peu avant midi.
Les passagers transbordés par bus
Comme pour chaque accident mortel survenu sur une ligne de chemin de fer, la circulation des trains sur le réseau a été interrompue dans les deux sens, le temps de procéder aux constatations et de laisser agir l'identification criminelle. C'est ce qui s'est passé hier avec le drame de Cahors. Des trains ont dû être stoppés en gare de Montauban, d'autres à Brive. Au total deux trains de passagers et un convoi de marchandises ont été retardés. Ces retards ont duré un peu plus de 2 h 30.La cinquantaine de passagers qui se trouvaient à bord du train corail a été évacuée vers 10 heures. Accompagnées par les sapeurs-pompiers, les personnes sont descendues du train, ont emprunté un petit chemin herbeux et en pente pour rejoindre la RD 820 où un bus les attendait avec des représentants de la SNCF. L'autocar les a transportés à la gare de Montauban afin que les passagers poursuivent leur voyage jusqu'à Toulouse.
C'est l'officier de police judiciaire en charge de l'enquête qui a donné l'autorisation de reprise du trafic, il était alors 11 h 40.
Lun 25 Avr 2016 - 8:56 par choupi91
» L’Orient-Express fera escale à Bordeaux en juillet
Mer 13 Avr 2016 - 7:36 par choupi91
» Nord: Il se balade dans le TGV Lille-Lyon avec un pistolet à la ceinture
Jeu 7 Avr 2016 - 14:11 par choupi91
» Paris: Et si le train revenait sur la Petite ceinture ?
Lun 4 Avr 2016 - 12:49 par choupi91
» 700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse
Jeu 31 Mar 2016 - 10:18 par choupi91
» SNCF: La modernisation de la ligne Nantes-Bordeaux débutera (enfin) en 2019
Lun 21 Mar 2016 - 15:05 par choupi91
» Essonne : meurtre à la gare de Grigny
Mer 16 Mar 2016 - 15:40 par choupi91
» Un train déraille au Kansas
Lun 14 Mar 2016 - 9:59 par choupi91
» Les cheminots en colère contre Pernaut
Jeu 10 Mar 2016 - 15:33 par choupi91