http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/17/guillaume-pepy-l-indeboulonnable_4488887_3234.html?xtmc=sncf&xtcr=1
Rien ne l'ébranle. Il reste serein. Huit jours avant la mise en examen de la SNCF, jeudi 18 septembre, pour « homicides et blessures involontaires » lors de l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne) qui a fait sept morts et une dizaine de blessés le 12 juillet 2013, Guillaume Pepy, le président de l'entreprise publique, voit le bon côté des choses. « Quatorze mois après, nous pourrons désormais accéder au dossier de plusieurs centaines de pages et à l'ensemble des pièces que détient la justice », confie-t-il.
Depuis ce 12 juillet, le patron de la compagnie nationale, ainsi que Jacques Rapoport, le président de Réseau ferré de France (RFF), n'ont pas ménagé leur peine pour faire bonne figure dans la tempête. « Cela a été fait de main de maître, constate un spécialiste de relations publiques. Quelques heures après l'accident, Guillaume Pepy était présent sur les lieux du drame, faisant montre d'empathie. Assez vite, il a pris le dossier à bras-le-corps, s'engageant à faire toute la transparence sur l'accident, à prendre en charge les familles des victimes et à faire des questions de sécurité le sujet numéro un de l'entreprise publique… Il est difficile de lui reprocher son attitude. »
Jusqu'à présent, la question de la démission ou du remplacement de Guillaume Pepy et de Jacques Rapoport, les deux patrons du système ferroviaire français, ne s'est jamais posée. Autres temps, autres moeurs. Dans les années 1980, quand la France a connu une série d'accidents ferroviaires meurtriers, les présidents de la SNCF ont val...
Rien ne l'ébranle. Il reste serein. Huit jours avant la mise en examen de la SNCF, jeudi 18 septembre, pour « homicides et blessures involontaires » lors de l'accident ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne) qui a fait sept morts et une dizaine de blessés le 12 juillet 2013, Guillaume Pepy, le président de l'entreprise publique, voit le bon côté des choses. « Quatorze mois après, nous pourrons désormais accéder au dossier de plusieurs centaines de pages et à l'ensemble des pièces que détient la justice », confie-t-il.
Depuis ce 12 juillet, le patron de la compagnie nationale, ainsi que Jacques Rapoport, le président de Réseau ferré de France (RFF), n'ont pas ménagé leur peine pour faire bonne figure dans la tempête. « Cela a été fait de main de maître, constate un spécialiste de relations publiques. Quelques heures après l'accident, Guillaume Pepy était présent sur les lieux du drame, faisant montre d'empathie. Assez vite, il a pris le dossier à bras-le-corps, s'engageant à faire toute la transparence sur l'accident, à prendre en charge les familles des victimes et à faire des questions de sécurité le sujet numéro un de l'entreprise publique… Il est difficile de lui reprocher son attitude. »
Jusqu'à présent, la question de la démission ou du remplacement de Guillaume Pepy et de Jacques Rapoport, les deux patrons du système ferroviaire français, ne s'est jamais posée. Autres temps, autres moeurs. Dans les années 1980, quand la France a connu une série d'accidents ferroviaires meurtriers, les présidents de la SNCF ont val...
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