http://www.midilibre.fr/2014/09/05/velo-train-velo-boulot-les-velos-doivent-obligatoirement-etre-accroches-dans-les-wagons,1046553.php
Ils sont en effet nombreux à le faire tous les jours de la semaine. Direction, Montpellier, Nîmes, ou plus loin. Bien sûr minoritaires dans le flot de voyageurs, quand on sait que la gare de Lunel est la première du Languedoc-Roussillon en terme de transport TER, avec plus d'un million de passagers tous les ans. Mais pour le coup, ils prennent leur place...
Ceci avec beaucoup de discussions sur les quais, de partage d'expérience, d'idées pour améliorer les choses. Et, de façon très pratique, une organisation interne : dans les wagons, les voyageurs cyclistes se posent une question très simple : "Tu descends où ?". Histoire de savoir dans quel ordre accrocher les vélos... D'autant que depuis la mise en service de la nouvelle gare de Baillargues, la saturation de certains trains semble atteinte. "L'offre en crochets, elle, n'a pas évolué".
"On se demande, pourquoi le temps de communication des retards est si lent, lorsqu'il y a des accidents", glisse par exemple le cycliste, qui reconnaît cependant que, hors cas de force majeure (vols de câbles et suicides, nombreux sur la ligne), 98 % des trains sont à l'heure. Christophe Le Bozec souhaite également peser pour un développement de l'accueil des vélos dans les rames TER : "Il peut être possible de réaménager les rames bombardier sous réserve de financements de la Région. Je trouve que la SNCF est force de proposition", poursuit le voyageur, qui s'inquiète par contre de ne pas voir la Région lors de réunions d'usagers.
Du côté de la SNCF, on regarde ce phénomène du vélo dans les TER avec bienveillance. "Nous favorisons la multimodalité et les transports doux", indique ainsi Patrice Aiello, à la direction de la communication. Pour l'heure, aucun nouveau projet n'est cependant sur les rails. La SNCF travaillant évidemment de façon très étroite avec la Région Languedoc-Roussillon, qui assure les financements liés au TER. Une volonté politique est donc indispensable pour faire avancer, voire pédaler plus vite les projets.
A ller travailler sans voiture depuis Lunel, vers Montpellier ou Nîmes, c'est possible !
Ils sont adeptes des transports en communs, du vélo ou de l'écologie, ou tout simplement ne voient pas pourquoi ils payeraient une voiture et son entretien, alors qu'ils peuvent faire autrement. Le point commun de ces Lunellois : ils ont décidé d'aller travailler en utilisant le train et leur vélo.Ils sont en effet nombreux à le faire tous les jours de la semaine. Direction, Montpellier, Nîmes, ou plus loin. Bien sûr minoritaires dans le flot de voyageurs, quand on sait que la gare de Lunel est la première du Languedoc-Roussillon en terme de transport TER, avec plus d'un million de passagers tous les ans. Mais pour le coup, ils prennent leur place...
Les vélos doivent obligatoirement être accrochés dans les wagons
La règle est simple : les voyageurs munis de vélos (qui paient le même prix que les autres) doivent obligatoirement accrocher leur engin. Des crochets sont prévus pour cela dans un wagon des TER. En principe, leur présence est affichée sur la porte du wagon (mais pas toujours, en particulier sur les trains plus anciens, indiquent les habitués - ils en existe en effet cinq à six types différents en circulation). En principe également, un vélo non attaché ne peut voyager et en cas d’affluence cycliste, le contrôleur a le pouvoir de refuser des cyclistes en surplus. Mais les choses se passent visiblement en bonne entente et avec souplesse, car de l’aveu des usagers, les vélos sont souvent nombreux... et on s’entasse !Un réseau solidaire
Il suffit de se glisser dans la roue de Christophe Le Bozec, président de l'association “Lunel à vélo“, pour le vérifier. Celui-ci travaille tous les jours de la semaine à Montpellier, dans le quartier du Millénaire. Depuis cinq ans, son quotidien, comme celui des quelques soixante-dix personnes de son réseau sur toute la région (même s'il n'existe pas de statistiques officielles, ils sont beaucoup plus nombreux à utiliser ce type de transport), est donc simple : vélo, train, vélo, boulot, et vice-versa, le soir, direction, cette fois, le dodo...Ceci avec beaucoup de discussions sur les quais, de partage d'expérience, d'idées pour améliorer les choses. Et, de façon très pratique, une organisation interne : dans les wagons, les voyageurs cyclistes se posent une question très simple : "Tu descends où ?". Histoire de savoir dans quel ordre accrocher les vélos... D'autant que depuis la mise en service de la nouvelle gare de Baillargues, la saturation de certains trains semble atteinte. "L'offre en crochets, elle, n'a pas évolué".
Créer une association
"Nous voulons nous structurer", indique Christophe Le Bozec, qui travaille sur la question avec un spécialiste régional du train-vélo, Éric Boisseau. Un questionnaire doit ainsi être distribué durant ce mois de septembre et une association devrait naître dans la foulée. Ces voyageurs ont en effet des propositions et des questions."On se demande, pourquoi le temps de communication des retards est si lent, lorsqu'il y a des accidents", glisse par exemple le cycliste, qui reconnaît cependant que, hors cas de force majeure (vols de câbles et suicides, nombreux sur la ligne), 98 % des trains sont à l'heure. Christophe Le Bozec souhaite également peser pour un développement de l'accueil des vélos dans les rames TER : "Il peut être possible de réaménager les rames bombardier sous réserve de financements de la Région. Je trouve que la SNCF est force de proposition", poursuit le voyageur, qui s'inquiète par contre de ne pas voir la Région lors de réunions d'usagers.
Du côté de la SNCF, on regarde ce phénomène du vélo dans les TER avec bienveillance. "Nous favorisons la multimodalité et les transports doux", indique ainsi Patrice Aiello, à la direction de la communication. Pour l'heure, aucun nouveau projet n'est cependant sur les rails. La SNCF travaillant évidemment de façon très étroite avec la Région Languedoc-Roussillon, qui assure les financements liés au TER. Une volonté politique est donc indispensable pour faire avancer, voire pédaler plus vite les projets.
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